Événement. Le paradis de l'électro. La onzième édition du festival Hypnotik
a lieu dans la nuit de samedi à dimanche (22 heures-8 heures) au sein
du parc d’expositions d’Eurexpo Lyon. Considéré comme l'un des
rendez-vous majeurs dans son domaine, Hypnotik est un festival consacré
aux cultures électroniques, à l'actualité et à l'avenir des musiques et
arts électroniques. Quatre scènes seront mises en place : une salle
house, une salle techno, une salle psytrance avec Hadra Crew et une
salle Hardstyle avec Explozion Crew.Adresse : boulevard de l’Europe à Chassieu. Infos : www.elektrosystem.org. Tarifs : 30 euros (préventes) ou 35 euros sur place.
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Dans le roman Américan Psycho de Breat Eston Ellis, les yuppies new-yorkais étaient prêts à mettre leur mère en bourse pour pouvoir rentrer au Neil’s, la discothèque branchée de l’époque, où paradaient des gens comme Donald Trump. Rassurez vous, à Lyon, les endroits branchés comme cela n’existent pas. Les établissements sont généralement contents de trouver des clients qui veulent rentrer chez eux. Qu’est ce que « branché » alors ? Evidemment, ce n'est pas une science exacte. Branché ne veut pas dire grand-chose, sinon à la mode, up to date, the « It shop », chébran, trendy, de la hype, câblé, the place to be, trop dans le move, "à la page", fancy, dans le vent… Qu’importe le terme, puisque le mot branché lui même, n’est pas branché. Nous avons simplement tenté de répertorier, avec la plus grande subjectivité et la pire des mauvaises fois, des lieux qui font le buzz dans les différentes tribus qui animent la ville. On en a oublié, ou laissé lâchement de côté, des dizaines et des dizaines, pour n’en conserver que cinquante. Si vous en visitez un par semaine, vous serez occupé pour l’année, et pourrez ensuite entrer en 2013 dans le top 50 des Lyonnais les plus branchés.
De l’aveu même de ses instigateurs, les deux Sylvain, Auclair et
Larose, ils n’espéraient pas une réussite aussi rapide en montant ce bar
restaurant. Le week-end, le lieu est « blindé » de, ce que dans le
jargon de l’hôtellerie restauration, on appelle « une belle clientèle » :
à l’aise financièrement, festive, dépensière et pas couchée avec les
poules. Car le lieu vit dès l’heure du déjeuner (bureaux et affaires)
jusqu’au bout de la nuit où, après la cession apéro, quelques plats pour
tenir le choc, la musique monte jusqu’à transformer le lieu en immense
piste de danse géante (plus la grande terrasse l’été). Le Dock’s 40 est
le symbole de la prise de mayonnaise du Confluent, où les Lyonnais n’ont
pas hésité à quasiment danser sous les grues. Aujourd’hui on ne va plus
aux Planches à Albigny, guère sur les quais de Saône et un peu moins
aux Brotteaux. De toute façon, si on n’y est pas déjà, on finit la
soirée aux Dock’s 40.
40 Quai Rambaud. Lyon 2e. 04 78 40 40 40
Malgré un nom qui sent bon la viande rouge, ce tout nouvel
établissement ne ressemble en rien à une boucherie. On se croirait
plutôt dans un joli café new-yorkais. La star du lieu c’est le burger,
que l’on peut choisir en version cochon ou en version fat, c'est-à-dire
280 g de barbaque que l’on attaque plutôt au couteau et à la fourchette.
C’est cool, mais ce n’est pas Mc Do. Dans la série branchée, il y a de
l’araignée (mais si, le morceau du boucher, moche mais hyper goûteux),
de la pluma de porc, de l’entrecôte Angus (les super bœufs
britanniques), et le héros 2012 en matière de pièce de viande : le bœuf
wagiu. C’est la même race que le fameux bœuf de Kobé, que l’on masse à
la main pour qu’il soit plus tendre, seulement celui-ci a été élevé en
Espagne (en écoutant Carmen de Bizet ?). Détail intéressant, si son
homologue nippon boit de la bière pour aider à son engraissement, le
wagiu ibérique carbure au vin rouge. Il en boit un litre par jour.
Goûtez avant que tout le monde ne connaisse, l’entrecôte de wagiu est «
bradée » à 25 euros.
30 rue Lanterne, Lyon 1er. 09 50 76 46 82.
3-Fripesketchup La friperie chic
Le nom est rigolo. Ici les vêtements ne se prennent pas au sérieux.
On peut les mélanger comme on veut, mais ils ne sont pas en tas comme
dans les friperies à l’ancienne. La fripe, griffée, sélectionnée avec
soin, présentée en tant que pièce unique est une vraie tendance de
l’habillement contemporain, épris de vintage. Ce concept déjà monté à
Paris par la Lyonnaise Pauline Darfeuille a été décliné à Lyon par son
père Olivier, ex directeur de création dans la pub. Les pièces sont
exposées sur des « câbles/cintres » et mises en valeur comme des objets
de mode. Adieu la récup’, vive le « vintage ». Il y a des marques... ou
pas. Cacharel, discrètement estampillé sur une robe à fleurettes, des
chaussures Saint-Laurent, ou des ensembles 80. L’intérêt réside aussi
dans le fait que les vêtements sont choisis, et classés en fonction de
l’air du temps, si le carreau cartonne, vous trouverez plus de carreaux,
qu’importe l’âge, tout finit par revenir. Il faut tout le temps revenir
pour fouiner, si l’on veut trouver le bon modèle. C’est ainsi que
commencent les addictions.
25 rue du Sergent Blandan, Lyon 1er. 04 78 98 26 64
Quoi ! C’est à Feyzin ? « L’autre bout du monde, les fumées qui
sentent mauvais. Trop pas glamour ». Ce n’est pas parce qu’une cité est
industrielle qu’elle ne peut pas se faire remarquer par son dynamisme
musical. Regardez Liverpool. Ainsi, Feyzin s’est équipée d’une salle de
concert de concert à l’acoustique réjouissante. La jauge reste humaine.
C’est le parfait endroit pour écouter une programmation de musiques
actuelles soignée au petits oignons (comment classer autrement une
succession de styles de musique éclectiques de la pop à l’électro).
L’Epicerie moderne ne se contente pas d’offrir une scène aux jeunes
pousses, elle en accompagne certains en résidence. C’est ainsi qu’on a
pu voir des concerts du groupe Français Holden, « made in Feyzin ». Et,
foin du jeunisme, elle a réussi à attirer le vieux briscard John Cale,
rescapé classieux du Velvet underground, que l’on ne se souvient plus
avoir vu dans les parages depuis plus que belle lurette. C’est là que
cela se passe.
Centre Léonard de Vinci, Place René Lescot Feyzin. 04 72 89 98 70
5-Sève Pâtisseries et chocolats design
Difficile de faire un choix quand il s’agit de trouver le pâtissier
le plus branché de la ville. Car deux noms arrivent en tête. Sève et
Bouillet, chez qui les gens font la queue le week-end, pas seulement
parce que leur produits sont bons, mais aussi parce qu’il y a le nom sur
l’emballage. Allons-y pour Sève (on aurait aussi bien pu choisir
l’autre). La boutique du quai Saint Antoine ressemble à une bijouterie.
Si monsieur Sève est un pur pâtissier chocolatier, sa femme Gaëlle mène
une politique de design systématique. Le gâteau n’est pas que quelque
chose qui se mange, mais aussi un objet de déco, éphémère, pour la
table. De fait, elle s’est beaucoup inspirée des codes couleurs et des
textures de la cosmétique, comme sa dernière bûche de Noel qui semblait
maquillée de vernis à ongle de toutes les couleurs. Les clientes ne se
sont heureusement pas senties obligées de se tartiner la figure de
mousse au chocolat.
Halles de Lyon Paul Bocuse 102, cours Lafayette, Lyon 3e. 04 78 62 36 76
29, quai Saint Antoine, Lyon 2e. 04 78 37 67 81. 62, avenue Lanessan.
Champagne au Mont d’Or. 04 78 35 04 21. Corner Lafayette Gourmet.
Galeries Lafayette 209, boulevard Pinel. Bron. 04 78 75 52 04
Ce tout nouveau café associatif mélange programmations musicales (de
l’électro et du rock pas Michel Sardou) et soirées geek. Le geek,
certes, est un gnome à lunettes qui se nourrit de pizzas, porte jour
comme nuit des teeshirt fantaisie, et connaît par cœur tous les
dialogues de Star Wars, mais il est branché. Voilà pourquoi vous pourrez
vous vanter d’aller à des soirées nanars, à la zombie pride ou vous
défoncer à Mario Kart.
14 rue Crépet. 04 72 70 85 92. www.blogg-cafe.com
A l’extérieur, nul ne peut deviner qu’il y a un bar. Sur la vitrine,
masquée de l’intérieur par de lourds rideaux, il y a seulement indiqué «
l’Antiquaire », comme s’il s’agissait d’un magasin d’antiquités.
Seulement c’est un bar caché où l’on prépare, avec la tenue de rigueur,
les grands classiques de l’histoire du cocktail. Et comme les endroits
secrets attirent du monde…
20 rue Hippolyte Flandrin, Lyon 1er. 06 34 21 54 65. www.theantiquaryroom.com
Depuis que les travaux ont transformé le vieux Théâtre national
populaire, expression socialiste et républicaine de la culture pour
l’éducation des masses, cela fait quasiment jet set d’aller au théâtre à
Villeurbanne. Il faut dire aussi que la programmation s’est aussi
considérablement étoffée.
8 Place du Docteur Lazare Goujon. Villeurbanne. 04 78 03 30 30. www.tnp-villeurbanne.com
9-Le dixième arrondissement Corner arty
Ce concept-store n’est pas qu’un endroit où un jeune couple dandy
vend des vêtements de jeunes créateurs pour des gens minces comme des
portemanteaux, mais aussi une « boutique mode et culture » abritant de
la musique, de la photo, mais aussi, un coin vintage avec des broches
art déco ou des appareils photos argentiques
3 rue des Augustins, Lyon 1er. 09 50 10 46 94. www.ledixieme.com
Ce café de quartier à la déco baroque est grand comme un mouchoir de
poche. Pourtant, il y a tout le temps du monde, grâce à la terrasse,
pleine été comme hiver (la direction cool vous prête un plaid si vous
avez froid). C’est l’effet gay friendly, hyper-urbain, métropolitain,
central. Néo Lyonnais, quoi.
20, rue Lanterne, Lyon 1er. 04 78 30 82 61
11-Dope Electro et underground
Une nouvelle boutique de vêtements légèrement underground (faites un
tour du côté des tee-shirt au graphismes trop la classe, ils sont soldés
à 10 euros), un peu d’électro, des cintres une jolie déco, et vous avez
la physionomie de la nouvelle boutique branché du quartier des
Terreaux, qui pousse tel le champignon (pas hallucinogène malgré le nom
too much de la boutique).
10 rue d’Algérie, Lyon 1er. 04 78 28 44 96
Ce lieu est passé du restaurant vietnamien on ne peut plus
traditionnel -genre les dragons et le tableau lumineux avec une cascade-
en espace asiato-lounge avec du champagne, des expos d’artistes, des
concerts, du wi-fi pour les workers à l’apéro, et toujours le buffet,
préparé par la maman.
14 rue de la Thibaudière, Lyon 7e. 04 78 58 33 30. www.indocafe.fr
En ménageant de la place pour des expos, de véritables espaces de
restauration, des rencontres, des ateliers pour les enfants, en
diffusant des cours-métrages et la création locale, le Comédia a rompu
avec l’idée consumériste du cinéma pop corn. Si vous aimez la VO et
discuter de la notion de transcendance chez Bergman devant un verre de
vin, c’est beaucoup plus select que le festival de Cannes.
13 avenue Berthelot, Lyon 7e. 08 92 68 69 22. www.cinema-comoedia.com
Dès son ouverture, cette boutique a fait un buzz du tonnerre chez la
part féminine de la population lyonnaise, qui, il faut bien admettre ce
cliché, a un radar pour repérer les chaussures et les sacs à main. Là il
s’agit de chaussures, petits créateurs ou grandes marques, en général
rarement vues dans les parages, souvent italiennes, présentées dans un
salon chic. Pour ne pas faire de discrimination, il y a aussi un rayon
hommes.
6, rue Chavanne, Lyon 1er. 04 78 61 10 07
Un appartement en étages, trois coiffeurs, trois univers différents,
dont celui de Maud. Qui ne ne coiffe que les hommes, quand elle ne
s’affaire pas à les raser... Le lieu ressemble à un appartement avec une
déco contemporaine recherchée et des expos. On n’a vraiment plus
l’impression d’être chez le coiffeur.
6 rue des Archers, Lyon 2e. 04 72 56 16 10.
Il est exagéré de dire que les Marseillais sont tous habillés en
survêtement bleu ciel. La preuve ils ont inventé cette marque toujours
carrément tendance chez les vingt/trentenaires qui ne veulent pas
vieillir, grâce à des vêtements qui arrivent à la fois à être classique,
arty amateurs de graphismes forts, et légèrement mèche rebelle.
16 rue Paul Chenavard, Lyon 1er. 04 78 28 08 52. http://kulte.fr/lyon/50.k
Cette boutique totalement fan de Japon, est une des précurseurs de la
vague (on ne peut plus dire tsunami, cela fait mauvais goût) de
Japonomania qui touche le monde occidental, dont Lyon (regardez le
succès énorme du salon Japan touch). On trouve de l’urban wear signé par
des créateurs nippons, des bentos, de la confiserie, des aquariums
muraux, et des mangas évidemment...
19 rue Hyppolite Flandrin, Lyon 1er. 04 78 72 52 31. www.litchee.fr
18-Home autour du Monde A la pointe des idées déco
Serge Bensimon est tellement connu qu’il a fini par faire oublier son
prénom. C’est le créateur des fameuses tennis Bensimon. On en oublie
aussi qu’il est le créateur des magasins de déco home autour du monde,
premiers concept stores français, très marqués par son esprit éclectique
et dans lesquels on se promène comme dans un appartement. Il y a du
cher et du pas cher, du chic et de l’accessoire joke, de l’humour et du
mobilier suédois. Bref c’est the place pour serial shopper.
8 rue Auguste Comte, Lyon 2e. 04 72 32 28 58
Yvo Deprelle et Patrick-Pierre Olinger deux passionnés de chine et de
vêtements vintage sont les rois de la pièce de créateur à petit prix.
Les clientes se refilent l’adresse sous le manteau pour ne pas se faire
piquer le sac à main Chanel qui va bien. Le passé a de l’avenir.
17 rue Romarin, Lyon 1er. Pas de tel. www.carriebradshop.com
20-French Fries Actuel et vintage
Il y a de a l'actuel et des griffes revisitant avantageusement
certains codes vintage. Pour elle, Zoé Bonbon, Bel Air, la créatrice
parisienne Ella Luna, les sacs et chaussures Mellow Yellow... Pour lui,
les t-shirts The Candy for Richmen, les polos et chemises Lyle et
Scotch. On trouve aussi les casques de motos A- Style et c'est le
premier endroit à Lyon, quasiment visionnaire sur la tendance Leroy
Merlin, où l'on pouvait dénicher la fameuse trousse à outil rose pour
filles.
4 rue Grenette, Lyon 2e. 04 72 41 90 20.
21-Clinique Niforos Créateur de stars
François Niforos est le chirurgien esthétique le plus couru de la
ville. Il faut dire qu’il est lui même assez jeune et esthétique. Une
légende dit que si Niforos n’existait pas, les Lyonnaises auraient de
plus grands nez et dix ans de plus.
55 boulevard Belges, Lyon 6e. 04 78 93 95 55
22-Cours de la liberté La vallée du design
Cette voie est devenue en quelques années la rue du mobilier design.
Et pas seulement quelques lampounettes pour décorer le salon. Explorer
un espace comme celui de Roche Bobois est une balade en soi. Quand vous
en avez fini, il reste Calligaris, Raphaele, des cuisines, de la hifi
haut de gamme… Bref, c’est la promenade du samedi si vous venez
d’acquérir un loft.
23-Chez Fabio Le garage à Vespa
Les scooters Vespa et Lambretta sont revenus en force, directement
des années 50, avec leurs pout, pout, pout sympathiques et leurs belles
carrosseries d’italiennes. Rien de plus smart que de se déplacer en
vieux scooter comme Cary Grant dans Vacances romaines ou les Who période
Quadrophenia. Seulement il faut les entretenir ou pire les réparer. Et
voilà Fabio, le garage du culte vintage.
7 place du commandant Arnaud, Lyon 4e. 04 78 27 82 16
24-Boucherie Reinier Effet bœuf
Il y a les classiques qui vont chez Trolliet aux Halles Paul Bocuse,
et puis ceux qui vont acheter leur viande « chez Patrick ». Plus jeunes,
plus modernes, plus pentes de la Croix Rousse, plus à gauche, ils
avouent que la tranche de jambon leur coûte un bras et le steak au moins
une jambe. Oui mais c’est Patrick, le super boucher qui est aussi un
des rares à faire de la charcuterie corse.
9 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er. 04 78 28 63 67
25-Le grand café Négociants Le lieu de rendez vous obligé
Comme son nom l’indique, le Grand café des Négociants est fréquenté
depuis son origine par des commerçants. Au début, dès 1864, c’était des
marchands de bestiaux, aujourd’hui on est plutôt dans le prêt à porter.
On y croise aussi des politiques, des chefs d’entreprise… Pourquoi là ?
Parce que tout le monde connaît, et qu’inviter à boire le café dans un
décor second empire fait meilleure impression que dans le premier rade
de quartier venu.
1, place Francisque Régaud, Lyon 2e. 04 78 42 50 05. www.lesnegociants.com
26-Le Voxx Apéro plein Sud
Ce bar est branché depuis son ouverture et cela continue. Par quel
mystère ? Parce que depuis le temps, on ne devrait plus rencontrer que
des retraités au bar. L’explication est qu’au lieu de faire dans le plan
« branchouille », le Voxx est toujours resté dans ses fondamentaux : de
la bonne musique sur vinyles, un patron fou de vintage, des serveurs de
caractère qui ne changent pas toutes les dix minutes, et une terrasse
plein Sud. De fait les générations se renouvellent : néo mod’s,
photographes de presse, pépés du quartier, ça marche.
1 rue d'Algérie, Lyon 1er. 04 78 28 33 87
27-Galerie Verney Carron Aujourd’hui c’est déjà demain
Georges Verney Carron, dit Joe, est un publicitaire doublé d’un
communiquant, mais il est encore plus connu pour son engagement de
galeriste. Il fut le premier a exposer de l’art contemporain à Lyon, dès
les années soixante-dix, notamment en créant le nouveau Musée de
Villeurbanne, et jamais ne s’est arrêté. D’aucun ont poussé des cris
d’orfraie à l’époque. Il aurait pu virer Jacques Séguéla, mais sa
propension à soutenir les jeunes artistes fait que ne pas être invité à
ses vernissages vous classe directement dans la catégorie des losers
incultes.
45 quai Rambaud, Lyon 2e, 04 72 69 08 20. www.galerie-verney-carron.com
28-Georges Five Cave à vins unique
Un clin d’œil amusant à l’Hôtel Georges V parisien de la part du
patron qui s’appelle aussi Georges, et qui a un sacré caractère. Ce bar à
vins est unique. Dans un décor qui évoque aussi bien le bar à tapas
espagnol que le bar japonais, on sert aussi bien des vins rares que des
découvertes à prix mini, accompagnés de produits hors normes comme le
saumon sauvage ou le jambon truffé. On y retrouve aussi bien des
amateurs de vin un peu guindés que des viticulteurs de passage.
32 rue du Boeuf. Lyon 5e. 04 72 40 23 30. www.georgesfive.com
29-Benoit Guyot Cadeaux déco
C’est dans ce bazar organisé que l’on trouve les radios Tivoli, super
jolies, super son, super chères, au milieu d’objets de déco
improbables, de luminaires tendances et d’objets hétéroclites. Depuis
toujours, c’est là que l’on va en premier pour trouver une idée de
cadeau.
15 rue Emile Zola, Lyon 2e. 04 72 56 50 90. www.singulier.com
30-Le bistrot du Potager des halles Esprit Sud-ouest
Le restaurant traditionnel, avec son ordonnancement obligé,
entrée-plat-fromage-dessert est parfois sacrément casse-pied quand on a
plutôt envie de picorer en buvant un verre. Voilà pourquoi ce prototype
de café avec table d’hôtes, tapas du Sud-ouest, plats de chef à
l’ardoise, et bon petits vins de propriétaire fait un carton, et pas
seulement chez les bobos du quartier.
3, rue de la Martinière, Lyon 1er. 04 72 00 24 84. www.lebistrotdupotager.com
31-Sonic Club underground
Le principe de club, salle de concerts, a connu des jours plus
fastes. Des lieux alternatifs comme Grrrnd Zero ont disparu. Voilà
pourquoi le Sonic et sa programmation intense, est le lieu obligé de
l’underground qui ne sombre pas dans le destroy, et un vrai tremplin
pour la jeune scène lyonnaise qui ne rêve pas de devenir Rihanna.
4 quai Etroits. Lyon 5e. 04 78 38 27 40. http://sonic-lyon.blogspot.com
32-CJB La classe Paul Smith
Dans cette belle boutique, on ne voit jamais foule. Pourtant, les
habitués sont nombreux, et sont assez fiers de dire qu’ils vont acheter
leurs costumes Paul Smith ou leurs jupes Irié chez « Bégot ». C’est le
nom du propriétaire, Christian Johan Bégot (CJB), atteint d’un dandysme
naturel, qui accueille comme dans son salon à l’heure du thé. Beaucoup
plus classe et civilisé que de se battre au couteau chez Zara pendant
les soldes.
24 Place Bellecour, Lyon 2e. 04 78 42 79 44
33-Le Café du Pond La terrasse des apéros d’été
Une partie de la population vous dira que la clientèle de ce café «
est comment dire, un peu vulgaire ». Certes la Mercedes garée sur le
trottoir, une blonde à chaque bras et un seau de champagne dans l’autre
(ah bon, ça fait trois ?) est une pratique plus sudiste. Il n’empêche
que dès les beaux jours, il faut réserver de bonne heure pour avoir une
place dans le joli kiosque extérieur.
11, Place Maréchal Lyautey, Lyon 6e. 04 78 52 39 99
34-Les petits salons de la Mère Brazier Gastronomie et affaires
Voilà un paradoxe : il est de bon ton de montrer que l’on se cache.
Le restaurant La Mère Brazier possède des petits salons à l’étage où il
est possible de montrer que l’on y déjeune discrètement pour affaires.
Le bon plan pour montrer qu’on a du pouvoir et du réseau (en plus on y
mange bien).
2 rue Royale, Lyon 1er. 04 78 23 17 20
35-Le Comptoir de la Bourse Le bar lounge
En mettant du canapé, de la moquette épaisse et beaucoup de rouge et
de violet dans ce vieux café de quartier, puis grignoté sur la librairie
à côté, Fabien Chalard, un patron festif, a réussi à créer un des lieux
les plus « people » de Lyon. Il y a même du monde le dimanche soir !
33 Rue de La Bourse, 69002 Lyon. 04 72 41 71 52
36-L’Imprévu Le club le plus extraterrestre
Cette discothèque perdue au milieu d’une zone industrielle est le
spot le plus extraterrestre de la vie festive Lyonnaise. Le parking à
l’entrée, ressemble à un hall d’exposition de chez Audi, avec un peu de
déco autour comme des Lamborghini et des Ferrari. En été, les gens
viennent par milliers pour profiter de la terrasse extérieure. Oui, vous
avez bien entendu, des milliers, déversés de la plaine de l’Ain, du
beaujolais, du Lyonnais..
Route Civrieux 01600 Massieux. 04 37 92 90 18. www.limprevu.com
37-Vilebrequin Saint trop de pèze
Pourquoi ces caleçons de bain à fleurs (et autres motifs, dont
l’emblématique tortue) sont-ils à la mode chez des hommes qui
s’habillent habituellement en costume cravate. Parce que la marque est
née en 1971 à Saint-Tropez sur un bout de nappe de chez Sénéquier, ce
qui en jette, qu’ils sont proportionnellement aussi résistants que leurs
prix sont élevés, mais surtout que rentrer dans une boutique de
maillots de bain en plein hiver signifie que vous partez au minimum aux
Antilles.
7 rue du plâtre, Lyon 1er. 04 72 98 30 93. www.vilebrequin.com/fr
38-Kaktus Au milieu du désert
La boutique multimarques n’est pas toujours perçue comme le sommet de
la branchitude, sauf quand elle se pique (cactus ah ! ah !) de
découvrir les créateurs émergents. Ce sont les premiers à avoir fait
connaître à Lyon (et à Courchevel) Sandro, Maje, Bel Air, Bash, Iro,
American Retro, Les Petites…
39 rue de la République, Lyon 2e. 04 78 42 21 47
39-Monoprix Boboland
Comme disait le magazine Capital : «Chez Monoprix, plus c’est cher
plus ça marche ». La marque qui ne se vante pas trop d’appartenir à
moitié au groupe Casino (image désespérante de supérette top ringarde)
est le centre névralgique de la culture bobo hyper urbaine, qui ne va
pas se mélanger avec les masses populaires au Leclerc de Beynost. En
plus, acheter une chemise à carreaux, pour le coup pas chère, chez «
Monop’ », vous classe dans la catégorie chic de « débrouillard dans le
vent ».
40-WeSC Le casque et les sapes
Déjà, ne vous emmêlez pas les pinceaux dans la prononciation. WeSC ne
se lit pas comme un mot Tchèque. C’est l’acronyme de We are the
Superlative Conspiracy et on le prononce tout simplement « oui ». Voilà
pour la gaffe à ne pas commettre quand vous rentrez dans le boutique.
Ensuite il y a le fameux casque audio que tout le monde possède, et dont
le port est donc de moins en moins tendance. Misez plutôt sur les
vêtements et les accessoires, urbains, simples, branchés.
9 Rue d'Algérie, Lyon 1er. 04 78 72 46 57. www.wesclyon.fr
41-SOS montres Le temps présent
La montre ancienne est devenu un sport de compétition pour lequel les
amateurs se livrent de petites guerres. Il ne faut pas laisser les
sales pattes de vos concurrents toucher la pièce que vous convoitez.
Cette boutique horlogère (mais aussi atelier de réparation) est devenue
le centre névralgique et le repaires des Lyonnais passionnés de vieilles
montres qui voient, en même temps que le temps passe, les côtes
grimper.
10 rue du Plat, Lyon 2e. 04 78 42 03 04
42-Libraire Passages Un libraire à part
Les bonnes librairies sont nombreuses à Lyon, mais celle-là a peut
être un petit quelque chose en plus. Le patron a un passé amusant. Il
fut guitariste dans le groupe lyonnais mythique, et plutôt punk, Marie
et les garçons. Un des vendeurs est lui même auteur, et il y a de
sacrées petites notes de lectures sur les bouquins.
11 Rue de Brest, Lyon 2e.04 72 56 34 84. www.librairiepassages.fr
43-Little Britain Les roastbeefs se rebiffent
Les Anglais sont à la mode, regardez le nombre de pubs qui s’ouvrent.
Le plus étonnant est que leur cuisine ait réussie à pénétrer nos
frontières. Pourtant, voici une épicerie complètement consacrée aux
produits de la perfide Albion. Des scones et du lemon curd, c’est so
chic.
12 Boulevard des Brotteaux, Lyon 6e 04 78 26 51 13. www.littlebritain.fr
44-As it is Le concept store
C’est le premier concept store de mode monté à Lyon, un peu sur le
modèle de chez Colette à Paris. On le doit à une ex miss météo. On
trouve autre chose que des vêtements de créateurs en petites séries,
souvent des bouquins, des accessoires et des petits objets de déco...
Attention depuis la rentrée, As it is a sabordé son rayon « hommes ».
3 rue des 4 Chapeaux 69002 Lyon. 04 72 41 93 69
45-Mons Le fromager affiné
Il y a la mère Richard, la légendaire prêtresse du Saint Marcellin.
C’est l’institution. Et puis, quelques travées plus loin, il y a le
fromager Mons, venu de Roanne. C’est la nouvelle coqueluche des
amateurs. Pour de bonnes raisons, ces produits sont exceptionnels, mais
aussi pour la petite histoire, Mons affine ses fromages dans un ancien
tunnel SNCF.
Halles de Lyon, 102 Cours Lafayette, Lyon 3e. 04 78 62 36 77
46-Les puces du canal La broc’ festive
On ne va pas dire que les puces sont la pointe de la hype. Seulement,
il y une boutique vintage qui à elle seule fait passer le brocanteur
pour un nouvel arbitre des élégances en matière de mobilier. Par
ailleurs, il y a la buvette le dimanche, lieu de rencontre improbable et
animé entre les chineurs avertis et les fêtards qui viennent terminer
leur nuit en plein jour (jusqu’à 13h).
1 Rue du Canal Villeurbanne. 04 72 04 65 65. www.pucesducanal.com
47-La clinique Natecia Dès la naissance
Ne nous demandez pas pourquoi, mais on nous a assuré que c’était la
clinique lyonnaise dans laquelle il fallait naître. C’est privé, mais
rassurez vous, les enfants ne sortent pas du ventre de leur mère
directement avec un polo Ralph Lauren.
22 Avenue Rockefeller 69008 Lyon. 08 26 96 99 99. www.natecia.fr
48-La rue Burdeau Spécial vernissage
Voilà un cas atypique. Cette rue n’est branchée qu’à titre éphémère :
lorsque les galeries d’art contemporains organisent des vernissages
communs, la foule se bouscule. Malheureusement, le reste de l’année,
c’est un peu mort.
49-Crock'n'roll Le retour du croque
Ce nouvel endroit a remis le bon vieux croque monsieur au goût du
jour. C’est jeune, pas cher et l’autre jour, devinez qui est venu manger
un croque ? Pete Doherty, himself. C'est dire si c'est branché.
1/3 rue Désirée, Lyon 1er. 09 52 34 21 82. www.thecrocknroll.net
50-Chez les morues Néo babos
Ce type de boutique est tendance chez une certaine catégorie de la
population. On ne se polarise pas sur une activité unique de vendeuse de
fringues, mais on se transforme en lieu de vie avec des fripes, un
espace café, des trucs bio à grignoter dans une ambiance arty et néo
baba. Devinez où on est ? Sur les pentes de la Croix Rousse, of course.
4 rue Romarin, Lyon 1er. 04 72 00 27 72
Vraiment sympa ce site, je trouve votre approche vraiment intéressante, Bravo pour la rédaction. je
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