Le fabricant alsacien
d’éléments de chauffage industriel, générant 11 M€ de chiffre
d’affaires, organise sa transmission via un OBO intermédiaire de plus de
7 M€, avec le concours d’Edrip, à ses côtés depuis 2011.
Nicolas Pfirsch a transformé l’essai.
Entré en 2011chez Cetal, fabricant d’éléments de chauffage créé par son
grand père en 1967 et détenu et dirigé par ses oncle et père, Gérard et
Pierre, depuis 1980, cet ingénieur Insa, diplômé de l’EM Lyon, en prend
aujourd’hui les rênes. La période qui a suivi l’OBO de 2011, lequel
avait permis à Edrip de s’adjuger 27 % du capital au côté des deux
frères dirigeants actionnaires, a en effet permis à Nicolas Pfirsch de
prendre ses marques dans l’entreprise familiale et de démontrer sa
capacité et sa volonté de la reprendre. Gérard Pfirsch, l’oncle du repreneur,
prépare son départ en retraite et vend ses actions. Nicolas Pfirsch
entre au capital comme actionnaire de référence et contrôle désormais,
avec son père, Pierre, 61 % de Cetal. Edrip apporte l’intégralité de ses
titres à l’opération et se trouve aujourd’hui à la tête de 32 % du
capital. Frédéric Walch, directeur technique de Cetal, et Robert
Sternick -un manager expérimenté de l’industrie au profil très
international amené par Edrip- détiennent le solde. Une dette senior de
2,25 M€ -soit environ le tiers du montant total de l’opération- a été
levée auprès de la Société Générale et LCL, à parité. «Les actionnaires s’étaient laissé
deux ans pour valider que la reprise de Cetal par Nicolas Pfirsch était
la bonne option, expliquent Sabrina Bazire et Alexandre Foulon, chargée
d’affaires et directeur associé Edrip. Ceci étant acté, Gérard, Pierre
et Nicolas Pfirsch ont initié cette opération d’OBO intermédiaire à
laquelle Edrip participe en apportant ses titres. De fait, nous nous
projetons aujourd’hui sur 2016-2017.» Depuis l’arrivée de
l’investisseur à son capital, la société n’a pas changé d’objectif :
elle vise toujours 15 M€ de chiffre d’affaires, mais pour 2017-2018
désormais, en s’appuyant sur les grands groupes français portés par la
croissance mondiale et en se renforçant à l’international. «Le chiffre d’affaires de Cetal,
comparable à celui de 2011, ne le révèle pas mais de nombreux chantiers
ont été engagés, insiste Alexandre Foulon. Les conclusions des analyses
réalisées sur le marché, le potentiel, l’organisation, les achats, les
relations avec les distributeurs… ouvrent de nouvelles perspectives et
libèrent la capacité à aller chercher de la croissance.» S’il fait
machine arrière en Chine, Cetal qui réalise déjà 40 % de son chiffre
d’affaires hors frontières, notamment en Europe, mise désormais sur le
Brésil, la Russie et le Brésil.
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