Stiplastics, la pépite du Vercors
Stiplastics est une PME française, située en Isère au pied du Vercors,qui conçoit, développe, fabrique et commercialise depuis plus de 20 ans des produits techniques ainsi que des dispositifs à base de matières plastiques injectées. L’entreprise est spécialisée sur 2 marchés : Le médical et Les biens industriels. Depuis plus de vingt ans, STIPlastics conçoit, développe, réalise et produit des produits plasturgiques. Nous sommes spécialisés dans les développement techniques en plasturgie, les piluliers et produits OTC destinés au monde de la santé, ainsi que les produits de dosage et d'emballage. Nous vous accompagnons en co-développement dans le déroulement de votre projet de plasturgie et mettons à votre disposition nos équipes d'étude, recherche et développement, design, développement technique et industrialisation ; en cherchant l'efficacité des coûts et en respect des normes de qualité et d'environnement. Et pour vos besoins de communication, nous proposons un ensemble de services de personnalisation de nos gammes de produits existantes, allant du choix de la couleur à l'intégration du logo de votre société : personnalisation des piluliers et produits OTC, et personnalisation des produits de dosage et emballage.
Stiplastics, la pépite du Vercors
Par FRÉDÉRIC PARISOT - le 23/05/2013
Novartis l’a inscrite dans le top 3 de ses meilleurs fournisseurs. ALK lui a confié la production mondiale de ses coffrets de transport pour traitements antiallergiques. Comment cette PME de 63 personnes, isolée aux pieds du massif du Vercors, est-elle parvenue à séduire ces géants du secteur pharmaceutique ? Comment trouve-t-elle les ressources pour développer ses propres marques de piluliers, gobelets doseurs et autres emballages médicaux ? Le secret de Stiplastics, ce sont des produits au positionnement marketing bien étudié, mais aussi et surtout un outil de production parfaitement maîtrisé. La vraie bonne idée Électrochoc pour étiquettes Stiplastics valorise avant tout le style et l’ergonomie des produits. Mais l’industriel dispose aussi de compétences techniques uniques qui lui font gagner des parts de marché. Il est par exemple le seul fabricant autorisé à proposer des doseurs médicaux personnalisés, grâce à sa maîtrise de la technologie in-mold labelling (IML), qui consiste à insérer l’étiquette du produit dans le moule avant d’injecter le plastique. La PME a eu l’idée de rendre l’étiquette électrostatique, en la faisant passer devant une décharge de 20 000 volts, afin qu’elle adhère toute seule dans le fond du moule. Cette technique est plus facile à entretenir que les systèmes traditionnels à aspiration, et le placement de l’étiquette est plus précis. Postes de travail ergonomiques, marquage au sol, fiches de suggestions d’amélioration… Stiplastics est un adepte du lean. Voilà quatre ans que la PME applique la méthode inspirée par Toyota et qu’elle ne cesse de gagner en efficacité. Rien qu’entre 2010 et 2012, sa production globale est passée de 116 à 125 millions de pièces, sans l’apport de nouvelle machine. "Et sur la ligne qui emballe les embouts des aspirateurs nasaux, nous allons passer cette année de 60 à 75 millions d’embouts par an", annonce le responsable de production, Jean-Louis Royer. La maîtrise de la production passe aussi par l’automatisation. Ici, elle a atteint un tel niveau que les opérateurs n’ont plus aucune tâche manuelle à effectuer. Les 19 presses à injecter sont entièrement automatiques et il suffit de cinq personnes (trois opérateurs, un régleur et un chef d’équipe) pour faire tourner l’atelier. "On préfère mettre la pression sur les robots que sur les opérateurs", lance Jérôme Empereur, le PDG. Les opérateurs y ont effectivement gagné en conditions de travail, car les tâches répétitives ont toutes été éliminées. Leur travail se résume désormais à des opérations de contrôle. "Pour eux, c’est une plus grande responsabilisation, car ils deviennent des acteurs de la qualité. Pour nous, c’est l’occasion de réfléchir à la manière de simplifier les contrôles", poursuit Jean-Louis Royer. Il y a aussi la motivation financière. Les employés reçoivent un intéressement lié à la productivité de l’atelier. Un système de bonus a également été instauré pour récompenser les meilleures améliorations (réduction des temps de cycles, élimination des rebuts, taux de livraisons à temps…). Faire de l’amélioration continue, c’est bien, mais savoir où l’on se positionne en termes de performance, c’est mieux. Stiplastics a déployé le logiciel Minitab qui surveille la production en suivant la règle des six sigma. "Il enregistre différents paramètres, comme le poids de chaque moulée, et nous alerte en cas de dérive", commente Jean-Louis Royer. Calcul des marges en temps réel En parallèle, l’industriel isérois a investi dans un logiciel de supervision qui lui offre une visibilité instantanée sur l’ensemble de la production. Bien sûr, utiliser une supervision n’a rien de nouveau en soi, mais la PME est allée très loin dans la personnalisation et le paramétrage du logiciel. En effet, alors que la plupart des industriels se contentent d’une mesure des temps d’arrêts machine, Stiplastics va jusqu’à un calcul en temps réel du prix de revient d’une production. "Sur chaque machine, un écran permet aux opérateurs de savoir si le temps de cycle est en dessous ou au-dessus du seuil à partir duquel on gagne de l’argent. Comme le logiciel est lié à l’ERP, on sait combien on a acheté chaque lot de matière, et, en combinant cela à la productivité, on peut connaître avec précision notre marge", se félicite Jérôme Empereur. Grâce à ces améliorations, le taux de rendement est passé de 81,7% en 2002 à 98,7% en 2012. On peut dire qu’en combinant le lean à des logiciels spécialisés, Stiplastics s’est approché de la perfection…
Novartis l’a inscrite dans le top 3 de ses meilleurs fournisseurs. ALK lui a confié la production mondiale de ses coffrets de transport pour traitements antiallergiques. Comment cette PME de 63 personnes, isolée aux pieds du massif du Vercors, est-elle parvenue à séduire ces géants du secteur pharmaceutique ? Comment trouve-t-elle les ressources pour développer ses propres marques de piluliers, gobelets doseurs et autres emballages médicaux ? Le secret de Stiplastics, ce sont des produits au positionnement marketing bien étudié, mais aussi et surtout un outil de production parfaitement maîtrisé. La vraie bonne idée Électrochoc pour étiquettes Stiplastics valorise avant tout le style et l’ergonomie des produits. Mais l’industriel dispose aussi de compétences techniques uniques qui lui font gagner des parts de marché. Il est par exemple le seul fabricant autorisé à proposer des doseurs médicaux personnalisés, grâce à sa maîtrise de la technologie in-mold labelling (IML), qui consiste à insérer l’étiquette du produit dans le moule avant d’injecter le plastique. La PME a eu l’idée de rendre l’étiquette électrostatique, en la faisant passer devant une décharge de 20 000 volts, afin qu’elle adhère toute seule dans le fond du moule. Cette technique est plus facile à entretenir que les systèmes traditionnels à aspiration, et le placement de l’étiquette est plus précis. Postes de travail ergonomiques, marquage au sol, fiches de suggestions d’amélioration… Stiplastics est un adepte du lean. Voilà quatre ans que la PME applique la méthode inspirée par Toyota et qu’elle ne cesse de gagner en efficacité. Rien qu’entre 2010 et 2012, sa production globale est passée de 116 à 125 millions de pièces, sans l’apport de nouvelle machine. "Et sur la ligne qui emballe les embouts des aspirateurs nasaux, nous allons passer cette année de 60 à 75 millions d’embouts par an", annonce le responsable de production, Jean-Louis Royer. La maîtrise de la production passe aussi par l’automatisation. Ici, elle a atteint un tel niveau que les opérateurs n’ont plus aucune tâche manuelle à effectuer. Les 19 presses à injecter sont entièrement automatiques et il suffit de cinq personnes (trois opérateurs, un régleur et un chef d’équipe) pour faire tourner l’atelier. "On préfère mettre la pression sur les robots que sur les opérateurs", lance Jérôme Empereur, le PDG. Les opérateurs y ont effectivement gagné en conditions de travail, car les tâches répétitives ont toutes été éliminées. Leur travail se résume désormais à des opérations de contrôle. "Pour eux, c’est une plus grande responsabilisation, car ils deviennent des acteurs de la qualité. Pour nous, c’est l’occasion de réfléchir à la manière de simplifier les contrôles", poursuit Jean-Louis Royer. Il y a aussi la motivation financière. Les employés reçoivent un intéressement lié à la productivité de l’atelier. Un système de bonus a également été instauré pour récompenser les meilleures améliorations (réduction des temps de cycles, élimination des rebuts, taux de livraisons à temps…). Faire de l’amélioration continue, c’est bien, mais savoir où l’on se positionne en termes de performance, c’est mieux. Stiplastics a déployé le logiciel Minitab qui surveille la production en suivant la règle des six sigma. "Il enregistre différents paramètres, comme le poids de chaque moulée, et nous alerte en cas de dérive", commente Jean-Louis Royer. Calcul des marges en temps réel En parallèle, l’industriel isérois a investi dans un logiciel de supervision qui lui offre une visibilité instantanée sur l’ensemble de la production. Bien sûr, utiliser une supervision n’a rien de nouveau en soi, mais la PME est allée très loin dans la personnalisation et le paramétrage du logiciel. En effet, alors que la plupart des industriels se contentent d’une mesure des temps d’arrêts machine, Stiplastics va jusqu’à un calcul en temps réel du prix de revient d’une production. "Sur chaque machine, un écran permet aux opérateurs de savoir si le temps de cycle est en dessous ou au-dessus du seuil à partir duquel on gagne de l’argent. Comme le logiciel est lié à l’ERP, on sait combien on a acheté chaque lot de matière, et, en combinant cela à la productivité, on peut connaître avec précision notre marge", se félicite Jérôme Empereur. Grâce à ces améliorations, le taux de rendement est passé de 81,7% en 2002 à 98,7% en 2012. On peut dire qu’en combinant le lean à des logiciels spécialisés, Stiplastics s’est approché de la perfection…
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