ASF investit toujours plus pour innover
Le 02 juin 2014 par Julien Cottineau
Le leader mondial poursuit ses efforts en R&D et continue
d'investir toujours plus chaque année, tout en comptant sur de solides
retours sur investissement. Des efforts et une innovation toujours plus
internationaux, BASF prévoyant que la moitié de ses activités de R&D
seront menées hors Europe d'ici à 2020.
« En termes absolus, nous sommes leaders dans l'industrie chimique avec nos dépenses de recherche et développement ».
Andreas Kreimeyer, membre du conseil des directeurs exécutifs de BASF,
en charge de la recherche, peut se montrer sûr de lui. En 2013, le géant
allemand a investi 1,84 milliard d'euros dans ses activités de R&D.
Soit un peu plus que les 1,7 Mrd € de 2012. Et la tendance devrait se
poursuivre à la même cadence ces prochaines années. C'est ce qu'a
indiqué BASF lors d'une conférence à son siège de Ludwigshafen
(Allemagne) fin mai, sur les thèmes de la R&D et des
nanotechnologies.
Sur 112 000 employés dans le monde, 10 650 se consacrent à environ 3
000 projets de recherche au sein d'équipes internationales et
interdisciplinaires. Les produits du groupe lancés au cours des cinq
dernières années ont généré des ventes de 8 Mrds € rien qu'en 2013, sur
un chiffre d'affaires total de 74 Mrds €. En 2020, BASF se fixe aussi un
objectif de ventes de 30 Mrds € et d'un Ebitda de 7 Mrds € pour ses
produits qu'il aura lancé depuis 2011. Autre indicateur : la puissance
de sa propriété intellectuelle. L'an dernier, le groupe a déposé 1 300
brevets et recensé 151 000 enregistrements dans le monde pour garantir
ses droits de propriété intellectuelle. Le groupe dispose de 70 sites
dédiés à la R&D dans le monde, et collabore avec plus de 600
universités, instituts de recherche et entreprises.
« Les produits du groupe lancés au cours des cinq dernières années ont généré des ventes de 8 Mrds € rien qu’en 2013 »
BASF est aussi de plus en plus présent sur toute la surface du globe. Puisque les ventes à l'international ne cessent de prendre de l'importance dans ses revenus,
il est logique que ses activités de R&D poursuivent elles aussi
leur internationalisation, ce qui change graduellement la présence
géographique. Aujourd'hui, 28 % de ses activités de R&D sont menées
hors des frontières européennes. D'ici à 2020, BASF vise le double : 50 %
de sa R&D sera localisée hors du Vieux continent, principalement en
Asie et aux États-Unis. En 2013, BASF a ouvert six nouveaux
laboratoires aux États-Unis et en Asie. Sur le continent asiatique, il a
notamment mis sur pied un réseau de R&D pour matériaux avancés avec
des universités japonaises, coréennes et chinoises pour développer des
applications principalement dans l'automobile, la construction, le
traitement de l'eau ou l'énergie éolienne.
Parmi les thèmes centraux de la R&D du leader mondial, celui des nanotechnologies prédomine. «
De nombreuses innovations dans les domaines de la technologie
automobile, de l'énergie, de l'électronique, de la construction ou de la
médecine, ne seraient pas possibles sans », assène le groupe. Les
autres domaines de référence que privilégie BASF actuellement vont des
matériaux isolants à la microencapsulation, du graphène aux filtres
couleurs. Autant de segments où là aussi les nanotechnologies ouvrent
des possibilités. En parallèle des opportunités, le géant de la chimie
assure travailler très étroitement avec des partenaires extérieurs pour
s'assurer de la gestion des risques relatifs et encore méconnus des
nanomatériaux et des nanoparticules. Au cours des dix dernières années,
BASF a ainsi chiffré a plus de 150 études toxicologiques et
écotoxicologiques auxquelles il a participées.
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