Le duo
australien se retrouve quatre ans après leur précédent album. Pour
l’occasion, ils créent ce qui pourrait bien être leur meilleur album, en
attendant leur prochaine tournée française en décembre.
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Mickael Chailloux Publié le 28/07/20
Depuis
déjà quelques années, Angus ne croisait plus Julia. Les deux Stone
s’étaient plus ou moins séparés après leur deuxième album, Down the Line,
qui avait connu un succès planétaire (notamment en France, avec plus de
150 000 albums vendus). Chacun menait sa petite vie, avec ses petits
projets, ses albums solo aux résultats parfois mitigés.
L’union fait la force
Il
y en a un pour qui cette situation ne pouvait durer : Rick Rubin,
maestro du son, sept fois vainqueur d’un Grammy Award et producteur
entre autres des Red Hot Chili Peppers, d’Adele et de Johnny Cash. Le
producteur magnifie le duo et leur donne une autre dimension.
Rick
Rubin tombe d’abord amoureux de la voix de Julia et contacte son frère.
S’il les veut, ce sera ensemble. L’union fait la force : ressort de ce
nouvel album signé de leurs deux noms une atmosphère magique et onirique
rarement entendue. Les arrangements sont doux, les guitares glissent
sur un océan de mélodies.
Un long album de retrouvailles
Cet
album éponyme du duo australien est déjà notre bande-son de l’été,
évoquant parfaitement les amours estivales : on rencontre une fille au
son de Grizzly Bear, on vit avec elle une passion dévorante sur Little Whiskey, on déclare son amour avec From the Stalls, la routine s’installe sur Main Street… et l’on se sépare avec Heart Beat Slow.
Angus
et Julia Stone créent ici leur meilleure production : un album pop
énergique et langoureux. En somme, un album d’été dont l’un des
meilleurs morceaux, Crash and Burn, figure sur la dernière
piste : Angus et son riff de guitare s’y inspirent directement du
canadien Neil Young. Une chanson folk-rock qui contraste quelque peu
avec l’atmosphère lumineuse du reste de l’album.
Bientôt en tournée
Si,
sur leur album, Angus et Julia jouent ensemble, cela ne s’est pas
forcément remarqué lors de leur passage aux Nuits de Fourvière, à Lyon,
le 4 juillet dernier. La timide Julia avait alors rayonné sur la scène
(elle-aussi illuminée), laissant son frère tenir la guitare. Malgré
tout, ils avaient pris soin de chanter plus ou moins une chanson chacun,
donnant un concert plutôt agréable.
Après être passés par le
festival Beauregard et le Montreux Jazz Festival, les Stone rentreront
au pays pour quelques dates, avant de filer en Amérique du Nord. Ils
reviendront début décembre en France et l’on pourra les voir à
Marseille, Bordeaux ou Lille. Le 6 décembre, ils seront à Lyon (enfin à
Caluire, au Radiant), avant deux dates au Casino de Paris (9 et 10 décembre).
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