samedi 24 août 2013

Google Post 08 : Google et le cerveau du monde

 
Google et le cerveau du monde 
Auteur: N0lek Par Actualités du Net  2013/07/01
Un nouveau reportage sur un projet de « l’empire Google » va être diffusé prochainement aux Etats-Unis et également en France sur Arte. On connaît tous Google par ces services gratuits en ligne, GMAIL, Google News, Chrome, Android. Le reportage revient sur le projet le plus pharaonique de la firme américaine. Le projet « Google Books Library Project » .Il est décrit comme un catalogue de livres numérisés du monde entier, ils sont en partenariat avec plusieurs grandes bibliothèques du monde entier qui permettra à therme d’exposer aux utilisateurs les informations sur un livre, accompagné éventuellement de quelques extraits. C’est sur ce projet que revient ce reportage Google and the World Brain. Le film abordera plusieurs points de ce projet avec la vision que donne Google ( ce qui est vraie) comme « le projet le plus ambitieux jamais conçu sur Internet . En opposition le reportage donne la parole à ceux qui y sont opposé et qui soutiennent d’autres intentions pour le moteur de recherche numéro 1 dans le monde.La théorie du complot maléfique fait recette, j’attendrai de le voir pour vous faire part de mon point de vue. Un argument vient supplanter les autres, si les gouvernements s’impliquaient dans un projet comme celui-ci ce ne serai pas une entreprise privée se serai chargé de le réaliser. Je vais citer un directeur d’une grande bibilithèque : « Quelqu’un vient vous proposer de sauvegarder numériquement vos documents et tout cela gratuitement, au vu du prix d’un tel projet pourquoi refuser ? »


Des frontières infranchissables pour les fichiers de Google Books
Ou comment l'on vous met des verrous territoriaux dans les livres
19 août 2013 Par http://www.actualitte.com
Mauvaise surprise pour ce bibliothécaire américain, parti à Singapour à l'occasion de l'IFLA, la 79e édition du congrès international des bibliothèques. Jim O'Donnel décide d'anticiper son voyage, en centralisant ses livres numériques sur l'iPad qu'il emporte. Mais une fois débarqué à Singapour, une mise à jour lui est proposée, notamment pour l'application Google play, par laquelle il avait acheté une trentaine d'ebooks. Un petit souci de décalage horaire va alors se poser... « Quand ce fut achevé [NdR : les mises à jour], et que j'ai ouvert l'application, elle m'a dit qu'elle avait besoin de mettre à jours mes fichiers livres, et que cela pouvait prendre plusieurs minutes. Le temps passe et l'écran se charge des 30 ou 40 couvertures de fichiers que je conserve sur ma machine. Deux d'entre eux étaient des livres que je lis avec assiduité pour mes cours de l'automne », explique le bibliothécaire sur un forum. Mais en changeant de pays, ce dernier ne s'est pas méfié des restrictions territoriales incluses dans les conditions d'utilisation de Google play, à savoir : Accès au Contenu. Vous pouvez utiliser Google Play pour parcourir, identifier et/ou télécharger le Contenu sur votre téléphone portable, ordinateur ou autre appareil pris en charge (« Appareil »). La disponibilité du Contenu variera en fonction des pays et il se peut que tout le Contenu ne soit pas disponible dans votre pays. Certains éléments de ce Contenu peuvent être proposés par Google tandis que d'autres peuvent être mis à disposition par des tiers non affiliés à Google. Google n'est pas responsable du Contenu sur Google Play qui provient d'une autre source que Google et ne cautionne pas un tel Contenu. Effectivement, le téléchargement de certains livres ne s'opère pas pour le bibliothécaire, et impossible d'enregistrer les fichiers, attendu que Singapour est un territoire où Google ne dispose pas des droits nécessaires. La traversée des frontières, doublée de la mise à jour, rend alors les livres inaccessibles. Et la seule possibilité qui s'offre est d'attendre le retour aux États-Unis, pour de nouveau accéder à ses œuvres. N'oublions cependant pas que le téléchargement d'ebooks, pour Google play, n'intervient qu'à titre de copie de sauvegarde : l'utilisation première est celle d'un accès multi-appareil à partir d'un fichier stocké dans le cloud.

Lecteur, vos papiers !
Il ne semble pas que la mise à jour puisse être en soi incriminée : en revanche, elle a pu informer Google que le possesseur du compte s'était déplacé dans une zone où le téléchargement des livres n'est pas autorisé. Une fois encore, c'est l'occasion de comprendre que l'on n'achète pas réellement un fichier, mais une licence d'utilisation dudit fichier. Évidemment, l'accès au Cloud pour retrouver la lecture des ebooks est toujours - logiquement - possible, aussi le livre numérique n'est pas à proprement parler indisponible. De même, refuser la mise à jour aurait permis d'éviter le besoin de retélécharger les oeuvres, et par la même occasion, de se retrouver dans l'impossibilité de les lire. Encore faut-il être au courant. The Digital Reader remet en cause cette histoire, trouvant simplement la politique de Google sur le sujet trop stupide pour être vraie. Et n'ayant pas le souvenir de pareilles mésaventures, il n'aura finalement obtenu depuis Twitter qu'une réponse lapidaire et violente : Google incompétent notoire dans le domaine du livre numérique, avec un service aussi exécrable ne serait pas étonnant ? Il existe en effet des antécédents au sein de l'Europe, autant de récriminations portant contre ces limitations, et principalement portées par les libraires.

Interopérabilité, territorialité : la déca-danse
En juin 2012, Neelies Kroes commissaire européenne chargée de la société numérique, avait dénoncé les restrictions territoriales imposées par la société Apple, et la nécessité d'une interopérabilité. « Mais l'interopérabilité, ce n'est plus simplement celle des appareils. Aujourd'hui, la question est celle des barrières transfrontières. On doit pouvoir acheter aux États-Unis sur iTunes ses livres numériques et les retrouver sans problème si l'on se déplace en Chine. » Tenu différents acteurs de l'édition, éditeurs, revendeurs, etc., ce discours représentait un enjeu majeur pour l'Europe : il découle de la directive e-commerce sur la prestation de service. D'ailleurs, en matière d'interopérabilité et de territorialité, c'est cette même commissaire avait répété l'importance d'assurer un suivi pour les clients, et de prévenir de toute forme de limitation contraignant le consommateur. « Mon souhait est que les librairies d'Europe puissent prendre des initiatives et bénéficier de la croissance du marché du livre numérique » Au niveau européen, cela passerait par une modernisation du droit d'auteur, dans l'économique du numérique, avec une série de décision qui doivent être prise courant 2014. Dans ce sillage, John Mc Namee, président de l'EIBF, rappelait qu'il revient à l'Union européenne et à la Commission de faire de ce sujet « une priorité absolue », attendu que l'interopérabilité « serait profitable à des millions de clients dans l'UE ». La vice-présidente, Neelie Kroes, a récemment proposé un paquet législatif complet, concernant les frais d'itinérance dans le cadre des forfaits mobiles : pourrait-on imaginer que dans ce cas, un point soit fait sur l'interopérabilité et le livre numérique ? Et d'ajouter : « Les libraires sont prêts à promouvoir des modèles économiques qui rendent les contenus accessibles aux consommateurs qu'ils fréquentent chaque jour dans leur librairie physique ou numérique, les lecteurs européens. » Et il ajoute : « Ils soutiennent avec ferveur un marché ouvert, sans restrictions territoriales, dans le respect du droit d'auteur. »

Livres numériques dans le monde scolaire  
Location de manuels scolaires sur Google Play Books 80 % d'économies... c'est alléchant
Dans le grand débat autour de l'adoption des livres numériques dans le monde scolaire, Google Books vient de mettre à jour son application pour iOS et Android ce 8 août, en intégrant un service de location de textes scolaires. On retrouvera dans Google Play Books différentes améliorations et de nouvelles fonctionnalités, destinées clairement aux étudiants. Avec plus de 4 millions de livres disponibles, la version 1.6 permet la prise de note et le soulignage des, ainsi qu'un nouveau mode de lecture en sépia. Mais l'innovation majeure, c'est l'arrivée de la location de livres numériques. Les étudiants peuvent sélectionner et emprunter leurs ouvrages dans la nouvelle bibliothèque, et économiser jusqu'à 80 % du prix d'achat en version papier. Dans le blog dédié, Google explique clairement les avantages de son service pour les étudiants. Les ouvrages loués seront stockés dans le cloud du compte de l'utilisateur, mais pour autant, Google ne va pas aussi loin que ce qu'Apple a pu mettre en place avec son outil iBooks Author, clairement destiné à la création de livres numériques interactifs, avec une forte orientation vers les manuels numériques. En outre, l'offre disponible chez Google est moins intéressante que celle proposée par la concurrence, Amazon ou Barnes & Noble, même si l'éditeur assure travailler avec les grosses écuries du manuel, comme Cengage, Wiley, Pearson, McGraw-Hill et Macmillan. Cette option n'est évidemment disponible que pour les clients américains, qui profiteront de leurs ouvrages pour une période de 6 mois. Selon les dernières études, l'adoption du manuel numérique est encore loin d'être une réalité : la National Association of College Stores affirmait que 77 % des lycéens restaient encore méfiants. Le fabricant de manuels numériques CourseSmart, lui, a trouvé que les étudiants utilisaient de plus en plus d'ouvrages scolaires au format numérique : d'après les résultats recueillis auprès de 500 étudiants interrogés en ligne, 79 % d'entre eux auraient déjà utilisé un manuel numérique. Les professeurs ne seraient pas étrangers à cette hausse (plus de 60 % supplémentaires par rapport à 2011), en recommandant régulièrement l'usage des ouvrages scolaires numériques. Une autre étude réalisée par Bowker outre-Atlantique, montre qu'au cours des deux dernières années, 31 % des élèves ont essayé les manuels scolaires numériques, contre 28 % durant le précédent trimestre. Et près d'un quart de ceux qui s'y sont frottés le préfère alors aux versions papier.

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