mercredi 15 janvier 2014

Biosyl démarre sa production de granulés de bois dans la Nièvre (Video FR3)


Usine de Biosyl

Biosyl démarre sa production de granulés de bois dans la Nièvre







Alors que l’engouement pour le chauffage au bois ne se dément pas, une nouvelle unité de fabrication de granulés de bois a débuté sa production en décembre 2013 à Cosne-sur-Loire (Nièvre).L’investissement se monte à 21 millions d’euros. L’usine Biosylva qui fabrique des granulés de bois a une capacité de production de 120 000 tonnes de pellets par an. Le groupe Biosyl, qui intervient dans le secteur des énergies renouvelables de source biomasse, fondé en 2010 en partenariat avec la coopérative forestière Unisylva, en détient 60 %. Les deux autres actionnaires sont le fond d’investissement 123Venture (20 %) et le groupe Scieries Archimbaud (20 %). Ce dernier implanté dans les Deux-Sèvres a également apporté son savoir-faire technique."Biosylva n’utilisera pas ou peu de déchets de scieries (20 %), une ressource qui se fait rare", précise Antoine de Cockborne le patron de Biosyl. Mais elle utilisera du bois d’éclaircie venant de tailles forestières et destiné à la fabrication de papier ou de panneaux d’aggloméré. Ces deux marchés étant en perte de vitesse, la ressource devient plus accessible. Livré sous forme de rondins au rythme d’une quinzaine de camions par jours, le bois est écorcé, broyé puis séché et compressé pour former des granulés. "La demande atteint actuellement 850 000 tonnes par an, dont 100 000 sont importés, souligne Antoine de Cockborne. Et avec les ventes de 80 000 nouveaux poêles à pellets chaque année, il faut compter sur une demande additionnelle de 160 000 tonnes environ chaque année." Dans un premier temps, le site tournera cinq jours par semaine avec une vingtaine de salariés pour une production estimée de 80 000 tonnes annuelles.


Cosne-s/-Loire : La plus grande usine de granulés de bois de France a démarré son activité

La PME Biosyl a débuté en décembre la production de granulés de bois sur son nouveau site de Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre). Elle affiche une capacité de production de 120.000 tonnes par an. La première forêt pédagogique du futur parc national du Châtillonnais va être créée par des écoliers et des collégiens. C’est la plus grande usine de France produisant des « pellets », des granulés de bois de chauffage. Elle vient de démarrer son activité à Cosne- Cours-sur-Loire dans la Nièvre, alors que la demande en pellets s'envole en France avec la forte croissance du chauffage au bois. Une 30aine de salariés a été embauchée.
Un marché en pleine expansion
Cette usine, qui a représenté un investissement de 21 millions d'euros pour une trentaine d'employés, est détenue à 60% par Biosyl, à 20% par le fonds d'investissement 123Venture et par la scierie Archimbaud (20%), un des deux principaux acteurs des granulés de bois en France. Le marché français du pellet progresse actuellement à un rythme très élevé de "30 à 40%" par an, a-t-il expliqué, tiré par les ventes de poêles et de chaudières à bois. Selon lui, la demande de pellets de bois a atteint 850.000 tonnes en 2013 (dont 100.000 importés) et pourrait dépasser les 1,1 million de tonnes cette année.
Un chiffre d'affaires estimé à 12 M d'euros
Selon le Journal du centre (article du 12 septembre 2013), les responsables de l'usine de Cosne-sur-Loire table sur un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros pour 2014. Si le chiffre " dépasse les espérances, ajoute Antoine de Cokborne, une deuxième ligne de production est susceptible de se greffer à celle déjà existante. Il n'y a aucun problème, nous avons de la place. De six à huit hectares disponibles encore ».
Nièvre : La plus grande usine de granulés de bois de France a démarré son activité

Reportage de Régis Guillon et Fabien Madigou avec Antoine de Cockborne, fondateur et gérant de Biosyl




Une usine alimentée par des taillies en forêt Le bois nécessaire à la production des pellets, petits granulés alimentant poêles et chaudières, sera fourni par la coopérative forestière Unisylva*, à partir de tailles forestières et non plus de chutes de scierie. Celles-ci sont en effet devenues insuffisantes du fait du renouveau du chauffage au bois et du déclin des scieries en France, a expliqué Antoine de Cockborne, le patron de Biosyl. Le bois utilisé provient donc de "taillies" en forêt, des coupes d'arbres effectuées par les forestiers pour laisser la lumière passer et aider les arbres voisins. Ces "taillies" étaient jusque-là destinées à l'industrie papetière et du bois aggloméré, mais les difficultés de ces secteurs en France les ont rendues plus accessibles, a expliqué M. de Cockborne.
UNISYLVA est l'une des plus importantes coopératives forestières de France. Elle est basée à Limoges et compte pas moins de 10 500 adhérents pour une surface de plus de 350 000 ha de forêts répartie sur 4 régions administratives (Limousin, Auvergne, Bourgogne et Centre). Une industrie qui va bien en France? Le granulé de bois (AFP) Un secteur du bois français qui souffre de la crise des papetiers et des scieries, un créneau fait figure de sauveur: le granulé de bois de chauffage, dont la demande s'envole au point que les industriels peinent à suivre le rythme. Plusieurs usines ont ouvert ces derniers mois en France, dans les Landes, dans les Deux-Sèvres ou encore dans l'Aveyron, alors que les Français se tournent de plus en plus vers les poêles et chaudières au bois pour se chauffer. Dernier démarrage en date, annoncé ce vendredi: celui de l'usine de la PME Biosyl à Cosne-sur-Loire dans la Nièvre (une trentaine d'employés), la plus grande de France avec une capacité de production de 120.000 tonnes par an. De quoi nourrir un marché en pleine expansion, qui a avoisiné les 850.000 tonnes en 2013 (pour près de 300 millions de chiffre d'affaires) et devrait largement dépasser le million de tonnes cette année.Sur le marché français, on est sur un rythme de très forte croissance, entre 30 et 40%", explique à l'AFP Antoine de Cockborne, qui a fondé Biosyl en 2010 pour venir concurrencer les deux acteurs historiques Piveteau et Archimbaud. La demande est telle que l'offre a du mal à suivre, avec environ 100.000 tonnes importées l'an dernier.Le vendéen Piveteau a pris le contrôle d'un deuxième site en Corrèze, tandis qu'Archimbaud termine une usine à Labouheyre dans les Landes et va doubler l'usine existante à Secondigné sur Belle (Deux-Sèvres). Cogra, un autre acteur de ce marché (les auvergnats Moulins Bois Energie et EO2, le normand Aswood, Haut-Doubs Pellets...) démarre lui un nouveau site à Séverac-le-Château (Aveyron).
7,4 millions de foyers chauffés au bois
Pour répondre à la demande, il a aussi fallu trouver des nouvelles ressources forestières. Traditionnellement, les pellets étaient fabriqués avec les chutes et les sciures de scieries. Mais sous l'effet conjugué de la hausse de la demande de pellets et du déclin de nombreuses scieries françaises, cette source d'approvisionnement est d'ores et déjà saturée.Biosyl a donc misé sur des ressources venues directement de la forêt, qui proviennent de coupes forestières "d'éclaircissement" (réalisées pour aider les autres arbres à pousser) effectuées par la deuxième coopérative forestière française, Unisylva (400.000 hectares de forêts). "Ces coupes allaient habituellement à la papeterie et à la fabrication d'aggloméré", souligne M. de Cockborne, deux secteurs à la peine dans l'Hexagone qui en absorbent donc de moins en moins.
Un coût bien inférieur au chauffage électrique
Le secteur estime déjà être à un coût "équivalent du gaz", être moins cher que le chauffage électrique et "30 à 40%" moins cher que le chauffage au fioul.Contrairement à d'autres modes de chauffage au bois --en premier lieu la bonne vieille cheminée ouverte qui relâche des particules polluantes le pellet peut aussi se targuer d'être utilisé dans des appareils le plus souvent efficaces et plus propres.Sa petite taille lui permet de s'écouler très facilement lors de son transport et de son usage, ce qui permet aussi d'optimiser la quantité brûlée pour chauffer.La France s'est fixé un objectif de 9 millions de ménages chauffés au bois en 2020, contre 7,4 millions (dont la moitié à 100% bois) selon le dernier pointage de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) publié en octobre. Un nombre qui a déjà augmenté de 25% depuis 1999.

Selon Biosyl, le nombre de poêles à bois domestiques augmente actuellement au rythme de 80 à 90.000 unités chaque année.

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