mardi 29 juillet 2014

Boiron va concentrer ses activités à Messimy. Investissement 20M€

Recherche scientifique


http://www.usinenouvelle.com Par - Publié le

Le spécialiste de l’homéopathie Boiron va investir une vingtaine de millions d’euros dans de nouveaux locaux de production et de contrôle. Les Laboratoires Boiron vont transférer de Sainte-Foy-lès-Lyon à Messimy (Rhône) leurs activités de production et de contrôle de spécialités homéopathiques. Le groupe vient en effet d’acquérir 17 hectares de terrain à proximité du site où travaillent déjà 730 personnes sur une surface équivalente, de l’autre côté de la départementale. Celle-ci va être détournée grâce à des travaux financés par le conseil général du Rhône. Ils devraient être achevés à la fin de l’année 2015. Spécialisé dans l’imprégnation des globules et granules homéopathiques et dans le conditionnement des doses, le site actuel de Sainte-Foy-lès-Lyon emploie 220 personnes.
Boiron prévoit d’engager la construction de 10 000 mètres carrés de nouveaux locaux en 2016. Un premier bâtiment comprendra des salles blanches et sera dédié à la production, un second à un laboratoire de contrôle. Ils devraient être opérationnels à la fin de l’année 2016 ou début 2017.
Ce projet représente un investissement d’une vingtaine de millions d’euros.
10 millions d'euros pour Montévrain
A Messimy toujours, où a été transféré le siège social de Boiron en octobre 2013, le groupe vient également d’investir 4,5 millions dans un bâtiment de 4500 mètres carrés qui sera réceptionné dans les prochaines semaines. Ces nouveaux locaux seront dédiés à la production de sirops et de liquides pâteux.
Cette concentration des activités fera passer de quatre à trois le nombre de sites de production des laboratoires Boiron en France. Celui de Sainte-Foy-lès-Lyon pourrait être transformé en bureaux. Un autre investissement d’un montant de 10 millions est envisagé dans une autre usine de l'entreprise, à Montévrain (Seine-et-Marne). Cette unité spécialisée dans la fabrication d’unidoses stériles liquides, de collyres, devrait être dotée d’une deuxième ligne de production.
Le service informatique sauvé
La direction des laboratoires lyonnais a par ailleurs annoncé qu’elle avait "retiré, arrêté" le plan de sauvegarde de l’emploi qui touchait son service informatique.
Entre 2012 et 2013, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 566,3 millions à 617,7 millions d’euros.

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