vendredi 1 août 2014

CETAL organise sa transmission via un OBO avec le concours d’Edrip



revue-de-presse 04 février 2014 
Le fabricant alsacien d’éléments de chauffage industriel, générant 11 M€ de chiffre d’affaires, organise sa transmission via un OBO intermédiaire de plus de 7 M€, avec le concours d’Edrip, à ses côtés depuis 2011.


Nicolas Pfirsch a transformé l’essai. Entré en 2011chez Cetal, fabricant d’éléments de chauffage créé par son grand père en 1967 et détenu et dirigé par ses oncle et père, Gérard et Pierre, depuis 1980, cet ingénieur Insa, diplômé de l’EM Lyon, en prend aujourd’hui les rênes. La période qui a suivi l’OBO de 2011, lequel avait permis à Edrip de s’adjuger 27 % du capital au côté des deux frères dirigeants actionnaires, a en effet permis à Nicolas Pfirsch de prendre ses marques dans l’entreprise familiale et de démontrer sa capacité et sa volonté de la reprendre. Gérard Pfirsch, l’oncle du repreneur, prépare son départ en retraite et vend ses actions. Nicolas Pfirsch entre au capital comme actionnaire de référence et contrôle désormais, avec son père, Pierre, 61 % de Cetal. Edrip apporte l’intégralité de ses titres à l’opération et se trouve aujourd’hui à la tête de 32 % du capital. Frédéric Walch, directeur technique de Cetal, et Robert Sternick -un manager expérimenté de l’industrie au profil très international amené par Edrip- détiennent le solde. Une dette senior de 2,25 M€ -soit environ le tiers du montant total de l’opération- a été levée auprès de la Société Générale et LCL, à parité. «Les actionnaires s’étaient laissé deux ans pour valider que la reprise de Cetal par Nicolas Pfirsch était la bonne option, expliquent Sabrina Bazire et Alexandre Foulon, chargée d’affaires et directeur associé Edrip. Ceci étant acté, Gérard, Pierre et Nicolas Pfirsch ont initié cette opération d’OBO intermédiaire à laquelle Edrip participe en apportant ses titres. De fait, nous nous projetons aujourd’hui sur 2016-2017.» Depuis l’arrivée de l’investisseur à son capital, la société n’a pas changé d’objectif : elle vise toujours 15 M€ de chiffre d’affaires, mais pour 2017-2018 désormais, en s’appuyant sur les grands groupes français portés par la croissance mondiale et en se renforçant à l’international. «Le chiffre d’affaires de Cetal, comparable à celui de 2011, ne le révèle pas mais de nombreux chantiers ont été engagés, insiste Alexandre Foulon. Les conclusions des analyses réalisées sur le marché, le potentiel, l’organisation, les achats, les relations avec les distributeurs… ouvrent de nouvelles perspectives et libèrent la capacité à aller chercher de la croissance.» S’il fait machine arrière en Chine, Cetal qui réalise déjà 40 % de son chiffre d’affaires hors frontières, notamment en Europe, mise désormais sur le Brésil, la Russie et le Brésil.

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