Pourquoi n'arrive-t-on pas à se déconnecter du
travail pendant les vacances ? Cet été, peut-être avez-vous fait partie
de celles et ceux qui ne sont pas parvenus à se mettre vraiment en
vacances. Tablette, téléphone ou ordinateur portable, vous avez toujours
trouvé une excuse pour rester connecté.
L'incapacité à déconnecter recelle diverses causes : angoisse, peur du vide, difficulté au plaisir... © Radio France - /Eric Damaggio
Vous êtes bien partis de chez vous, vous
étiez dans un lieu idyllique, vous étiez en famille, avec des amis, il n'empêche,
vous n'avez pas pu vous empêcher de prendre quelques dossiers, de répondre à
vos mails professionnels, de suivre l'activité de vos collaborateurs. Une étude
publiée avant l'été montrait que 45% des actifs français envisageaient de
travailler un peu pendant leurs congés. La psychanalyste Claude Halmos qui y voit plusieurs raisons : pour beaucoup, les vacances peuvent être synonymes de vide. Et d'incapacité à se faire plaisir. D'autre part, il faut y voir des causes liées à la crise et une réelle angoisse contemporaine, celle de ne jamais en faire assez pour son entreprise.
45 % des collaborateurs français projettent de travailler pendant leurs vacances d’été
Alors que la crise impacte les projets de vacances des Français
qui ne seront que 62 % à partir cet été, Regus a reconduit son enquête
annuelle sur les salariés qui travailleront pendant leurs congés
estivaux. Le premier fournisseur d’espaces de travail flexibles a ainsi
interrogé 26 000 hommes et femmes d’affaires dans plus de 95 pays afin
de savoir dans quelle mesure ils travailleront pendant leurs vacances
d’été. Au total, les salariés français sont 45 % à prévoir de consacrer
plusieurs heures par jour à leur travail au lieu de profiter de ce
break : un pourcentage en baisse de 13 % par rapport à l’année dernière.
Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus commente les résultats de cette étude : «
Malgré des chiffres meilleurs qu’en 2012 et plus rassurants en France
que dans certains autres pays, un nombre encore trop important de
professionnels français rencontre des difficultés pour se déconnecter de
leur travail pendant les vacances. Si ce dévouement au travail peut
parfois s’avérer payant à la fois pour les entreprises et pour les
hommes et femmes d’affaires français, trouver un équilibre entre vie
professionnelle et vie privée reste primordial. »
Des Français toujours studieux mais moins accros à leur travail qu’en 2012
- En France, 35 % des personnes interrogées ont affirmé qu’elles travailleraient de une à trois heures par jour pendant leurs congés estivaux, un pourcentage en baisse de 9 % par rapport à l’année dernière.
- 10 % des collaborateurs français passeront plus de trois heures par jour sur leurs tâches professionnelles pendant leurs vacances, contre 14 % en 2012.
- Cependant, les professionnels en France ne travaillent pas en vacances de manière aussi soutenue que dans d’autres pays. Au niveau global, 41 % indiquent qu’ils consacreront de une à trois heures par jour à leur travail et 17 % ont l’intention de travailler plus de trois heures par jour. Aux Etats-Unis, ces pourcentages sont respectivement de 56 % et 22 %. En Allemagne, ils s’élèvent à 29 % et 7 %.
Des salariés hyper-connectés…même en congés
- Près d’un tiers des professionnels français (30 %) traiteront leurs mails, assisteront aux calls et travailleront sur des documents importants pendant leurs vacances. Ce pourcentage était de 39 % en 2012.
- Les Français resteront ainsi davantage connectés que leurs homologues anglais (29 %), néerlandais (19 %), et allemands (14 %), mais moins que les salariés japonais (68 %) et américains (51 %).
« En rendant possible le fait de se connecter partout et tout le
temps, le développement des nouveaux outils de communication permet aux
professionnels d’accéder à leurs données professionnelles en permanence.
S’il s’agit souvent d’effectuer un premier tri des nombreux courriels
reçus dans l’intervalle et de ne répondre qu’aux messages les plus
importants, on se rend néanmoins compte que le travail empiète de plus
en plus sur la vie privée et personnelle des salariés, et sur leurs
vacances, ce qui est inquiétant. », note Frédéric Bleuse.
Des collaboratrices qui parviennent mieux à décrocher que leurs collègues masculins
- 40 % des collaborateurs français de sexe masculin projettent de travailler de une à trois heures par jours pendant leurs congés, contre 23 % de leurs consœurs.
- Les salariés masculins de l’hexagone sont 12 % à déclarer qu’ils travailleront plus de 3 heures par jours pendant leurs vacances, un pourcentage deux fois supérieur à celui des collaboratrices (6 %).
- De même, ce sont les hommes qui consulteront le plus leurs e-mails et seront les plus nombreux à passer des appels professionnels : ils seront 35 % à rester connectés ; un pourcentage de 18 % pour leurs homologues féminines.
Comme le souligne Frédéric Bleuse, «Devant cette ingérence
du travail dans le quotidien d’ordinaire reposé des vacances, les femmes
sont plus résistantes que les hommes. Celles-ci réussissent davantage à
se décrocher du travail que ces messieurs. Pourtant, ni les hommes ni
les femmes ne maîtrisent parfaitement l’art de se détendre en vacances !
Or, sans rupture claire avec le travail, les « workaholics » sont plus
vulnérables. Les entreprises ont donc tout intérêt à ce que leurs
collaborateurs déconnectent durant leurs vacances en apportant notamment
plus de flexibilité et en leur offrant la possibilité de travailler à
leur façon : les collaborateurs gagneront en flexibilité et en
productivité, rendant par la même occasion leurs entreprises plus
compétitives.»
Méthologie : Plus de 26 000 professionnels issus de
95 pays ont été interrogés en janvier 2013. Ces personnes interrogées
sont issues de la base de données de contacts de Regus à l’échelle
mondiale. Elle compte plus d’un million de travailleurs actifs, dont la
vaste majorité est représentée par des membres de la haute direction et
des patrons d’entreprise. Les chiffres de cette étude résultent de
questions portant sur le travail des collaborateurs pendant leurs congés
estivaux. L’étude a été menée et gérée par l’organisme indépendant MindMetre.
Vie privée / vie
professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français
Publié depuis 2 mois
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Selon la dernière étude Regus*, 54 % des Français considèrent que
l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle ne s’est
pas amélioré au cours des 12 derniers mois.
Paris, le 19 juin 2013 – Dans un contexte tendu où l’économie française
se dégrade trimestre après trimestre, une prise de conscience du lien
unissant performances sociales et économiques est en train de se
développer. Alors que le bien-être des collaborateurs commence à être
au cœur des préoccupations des entreprises, Regus, premier fournisseur
d’espaces de travail flexibles au monde, a interrogé plus de 26 000
professionnels à l’occasion de son nouvel Indice sur l’équilibre vie
privée / vie professionnelle. Si le taux de satisfaction des
collaborateurs français a diminué par rapport à l’année dernière, les
générations X et Y semblent tirer leur épingle du jeu et apprécier
davantage leur travail.
Les principaux enseignements de l’étude
Avec un Indice de 100 points en 2013, le rapport vie privée / vie
professionnelle des collaborateurs français a perdu 9 points en l’espace
d’un an ; la France arrive à la dernière place du classement mondial.
46 % des Français estiment que leur équilibre vie privée / vie
professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois.
62 % des collaborateurs français affirment travailler plus que
l’année dernière.
Les salariés appartenant aux générations X et Y sont 77 % à se
sentir plus productifs aujourd’hui qu’en 2012. Leur Indice sur le
rapport vie privée / vie professionnelle est de 107 points (contre 94
points pour les baby-boomers).
Les salariés des petites entreprises totalisent quant à eux 105
points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les
collaborateurs des moyennes et des grandes entreprises).
Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus commente les
résultats de cette étude : « Trouver le juste équilibre entre vie privée
et vie professionnelle s’avère souvent très compliqué pour les
collaborateurs. Les entreprises devraient mettre tout en œuvre pour leur
permettre de concilier les deux : cet équilibre est en effet gage de
satisfaction mais aussi de performance de leurs salariés. S’ils sont
heureux au travail, ces derniers seront à la fois plus productifs et
moins susceptibles de quitter la société. Pour attirer ou fidéliser
leurs meilleures recrues, il est nécessaire que les entreprises
repensent leurs pratiques en diversifiant notamment leurs propositions
de lieux de travail pour aider leurs salariés à réduire la durée de
leurs trajets travail-domicile. Le travail n’étant plus un lieu où l’on
va mais quelque chose que l’on fait, il devient urgent d’offrir la
possibilité aux collaborateurs de travailler « à leur façon ». Ils n’en
seront que plus épanouis et efficaces ».
L’Indice français est bien inférieur à l’Indice monde, qui est de
120 points.
Moins de la moitié des collaborateurs français (46 %) estiment
qu’ils bénéficient d’un meilleur équilibre travail / vie privée par
rapport à l’année dernière.
En France, seuls 28 % des salariés affirment que les entreprises
font des efforts pour réduire le temps qu’ils perdent dans les
transports. Un pourcentage de 49 % à l’échelle mondiale.
62 % des sondés français considèrent qu’ils travaillent plus
aujourd’hui que l’année dernière.
Néanmoins, ils sont 60 % à estimer disposer de suffisamment de temps
à passer en famille ou à consacrer à leurs loisirs.
Des collaborateurs des générations X et Y qui aiment leur travail
La génération des baby-boomers semble plus apte à jongler entre vie
professionnelle et vie familiale : ils sont 65 % à être satisfaits du
temps alloué à leurs activités privées ; contre 59 % des salariés des
générations X et Y.
Toutefois, les travailleurs plus jeunes apprécient davantage leur
travail aujourd’hui que les baby-boomers : 70 % pour les premiers contre
58 % pour les seconds.
Ils sont par ailleurs 77 % à considérer que leur niveau de
productivité a augmenté au cours des derniers mois contre 63 % des
seniors.
Frédéric Bleuse souligne : « La nouvelle génération de salariés ne se
sent plus obligée de rester fidèle au même employeur comme c’était le
cas autrefois. Il est essentiel de permettre à ces salariés de
travailler d’une façon qui leur convienne. Pour cette nouvelle
génération de technophiles, l’équilibre entre travail et vie privée est
primordial, et bien faire son travail n’implique plus nécessairement
d’aller au travail. »
Le bonheur est dans les petites entreprises et dans l’entreprenariat
Les salariés des TPE-PME sont 69 % à apprécier davantage leur
travail par rapport à l’année dernière, contre respectivement 57 % et 53
% de ceux travaillant dans les moyennes et petites entreprises.
Ils sont en outre 74 % à se sentir plus productifs au travail,
contre 63 % de ceux des moyennes et grandes entreprises.
48 % d’entre eux considèrent que leur équilibre vie privée / vie
professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois. Un
pourcentage de 28 % pour les salariés des moyennes entreprises et de 43 %
pour ceux des grandes entreprises.
Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de
105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les
moyennes et les grandes entreprises).
De même l’Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle des
entrepreneurs est de 105 points contre 96 points pour les salariés.
L’Indice Regus sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle :
Plus de 26 000 professionnels issus de 90 pays ont été interrogés en
janvier 2013. Ces personnes interrogées sont issues de la base de
données de contacts de Regus à l’échelle mondiale. Elle compte plus d’un
million de travailleurs actifs, dont la vaste majorité est représentée
par des membres de la haute direction et des patrons d’entreprise. Les
sondés ont été interrogés sur leurs horaires de travail, leur niveau de
satisfaction quant au temps qu’ils passent en famille et à leur travail.
L’Indice consolide ces données et les compare à un point de référence
défini à 100 en 2010. L’étude a été menée et gérée par l’organisme
indépendant MindMetre.
Article original : Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français - http://wellcom.fr/presse/regus/2013/06/vie-privee-professionnelle-equilibre-precaire/
Article original : Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français - http://wellcom.fr/presse/regus/2013/06/vie-privee-professionnelle-equilibre-precaire/
Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français
Paris, le 19 juin 2013 – Dans un contexte tendu où l’économie française se dégrade trimestre après trimestre, une prise de conscience du lien unissant performances sociales et économiques est en train de se développer. Alors que le bien-être des collaborateurs commence à être au cœur des préoccupations des entreprises, Regus, premier fournisseur d’espaces de travail flexibles au monde, a interrogé plus de 26 000 professionnels à l’occasion de son nouvel Indice sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle. Si le taux de satisfaction des collaborateurs français a diminué par rapport à l’année dernière, les générations X et Y semblent tirer leur épingle du jeu et apprécier davantage leur travail.
Les principaux enseignements de l’étude
- Avec un Indice de 100 points en 2013, le rapport vie privée / vie professionnelle des collaborateurs français a perdu 9 points en l’espace d’un an ; la France arrive à la dernière place du classement mondial.
- 46 % des Français estiment que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois.
- 62 % des collaborateurs français affirment travailler plus que l’année dernière.
- Les salariés appartenant aux générations X et Y sont 77 % à se sentir plus productifs aujourd’hui qu’en 2012. Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 107 points (contre 94 points pour les baby-boomers).
- Les salariés des petites entreprises totalisent quant à eux 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les collaborateurs des moyennes et des grandes entreprises).
- L’Indice français est bien inférieur à l’Indice monde, qui est de 120 points.
- Moins de la moitié des collaborateurs français (46 %) estiment qu’ils bénéficient d’un meilleur équilibre travail / vie privée par rapport à l’année dernière.
- En France, seuls 28 % des salariés affirment que les entreprises font des efforts pour réduire le temps qu’ils perdent dans les transports. Un pourcentage de 49 % à l’échelle mondiale.
- 62 % des sondés français considèrent qu’ils travaillent plus aujourd’hui que l’année dernière.
- Néanmoins, ils sont 60 % à estimer disposer de suffisamment de temps à passer en famille ou à consacrer à leurs loisirs.
- La génération des baby-boomers semble plus apte à jongler entre vie professionnelle et vie familiale : ils sont 65 % à être satisfaits du temps alloué à leurs activités privées ; contre 59 % des salariés des générations X et Y.
- Toutefois, les travailleurs plus jeunes apprécient davantage leur travail aujourd’hui que les baby-boomers : 70 % pour les premiers contre 58 % pour les seconds.
- Ils sont par ailleurs 77 % à considérer que leur niveau de productivité a augmenté au cours des derniers mois contre 63 % des seniors.
Le bonheur est dans les petites entreprises et dans l’entreprenariat
- Les salariés des TPE-PME sont 69 % à apprécier davantage leur travail par rapport à l’année dernière, contre respectivement 57 % et 53 % de ceux travaillant dans les moyennes et petites entreprises.
- Ils sont en outre 74 % à se sentir plus productifs au travail, contre 63 % de ceux des moyennes et grandes entreprises.
- 48 % d’entre eux considèrent que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois. Un pourcentage de 28 % pour les salariés des moyennes entreprises et de 43 % pour ceux des grandes entreprises.
- Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les moyennes et les grandes entreprises).
L’Indice Regus sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle :
Plus de 26 000 professionnels issus de 90 pays ont été interrogés en janvier 2013. Ces personnes interrogées sont issues de la base de données de contacts de Regus à l’échelle mondiale. Elle compte plus d’un million de travailleurs actifs, dont la vaste majorité est représentée par des membres de la haute direction et des patrons d’entreprise. Les sondés ont été interrogés sur leurs horaires de travail, leur niveau de satisfaction quant au temps qu’ils passent en famille et à leur travail. L’Indice consolide ces données et les compare à un point de référence défini à 100 en 2010. L’étude a été menée et gérée par l’organisme indépendant MindMetre.
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