jeudi 21 août 2014

Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français

Pourquoi n'arrive-t-on pas à se déconnecter du travail pendant les vacances ? Cet été, peut-être avez-vous fait partie de celles et ceux qui ne sont pas parvenus à se mettre vraiment en vacances. Tablette, téléphone ou ordinateur portable, vous avez toujours trouvé une excuse pour rester connecté.


L'incapacité à déconnecter recelle diverses causes : angoisse, peur du vide, difficulté au plaisir... © Radio France - /Eric Damaggio
Vous êtes bien partis de chez vous, vous étiez dans un lieu idyllique, vous étiez en famille, avec des amis, il n'empêche, vous n'avez pas pu vous empêcher de prendre quelques dossiers, de répondre à vos mails professionnels, de suivre l'activité de vos collaborateurs. Une étude publiée avant l'été montrait que 45% des actifs français envisageaient de travailler un peu pendant leurs congés.
La psychanalyste Claude Halmos qui y voit plusieurs raisons : pour beaucoup, les vacances peuvent être synonymes de vide. Et d'incapacité à se faire plaisir. D'autre part, il faut y voir des causes liées à la crise et une réelle angoisse contemporaine, celle de ne jamais en faire assez pour son entreprise. 

45 % des collaborateurs français projettent de travailler pendant leurs vacances d’été

Alors que la crise impacte les projets de vacances des Français qui ne seront que 62 % à partir cet été, Regus a reconduit son enquête annuelle sur les salariés qui travailleront pendant leurs congés estivaux. Le premier fournisseur d’espaces de travail flexibles a ainsi interrogé 26 000 hommes et femmes d’affaires dans plus de 95 pays afin de savoir dans quelle mesure ils travailleront pendant leurs vacances d’été. Au total, les salariés français sont 45 % à prévoir de consacrer plusieurs heures par jour à leur travail au lieu de profiter de ce break : un pourcentage en baisse de 13 % par rapport à l’année dernière.
Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus commente les résultats de cette étude : « Malgré des chiffres meilleurs qu’en 2012 et plus rassurants en France que dans certains autres pays, un nombre encore trop important de professionnels français rencontre des difficultés pour se déconnecter de leur travail pendant les vacances. Si ce dévouement au travail peut parfois s’avérer payant à la fois pour les entreprises et pour les hommes et femmes d’affaires français, trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée reste primordial. »
Des Français toujours studieux mais moins accros à leur travail qu’en 2012
  • En France, 35 % des personnes interrogées ont affirmé qu’elles travailleraient de une à trois heures par jour pendant leurs congés estivaux, un pourcentage en baisse de 9 % par rapport à l’année dernière.
  • 10 % des collaborateurs français passeront plus de trois heures par jour sur leurs tâches professionnelles pendant leurs vacances, contre 14 % en 2012.
  • Cependant, les professionnels en France ne travaillent pas en vacances de manière aussi soutenue que dans d’autres pays. Au niveau global, 41 % indiquent qu’ils consacreront de une à trois heures par jour à leur travail et 17 % ont l’intention de travailler plus de trois heures par jour. Aux Etats-Unis, ces pourcentages sont respectivement de 56 % et 22 %. En Allemagne, ils s’élèvent à 29 % et 7 %.
Des salariés hyper-connectés…même en congés
  • Près d’un tiers des professionnels français (30 %) traiteront leurs mails, assisteront aux calls et travailleront sur des documents importants pendant leurs vacances. Ce pourcentage était de 39 % en 2012.
  • Les Français resteront ainsi davantage connectés que leurs homologues anglais (29 %), néerlandais (19 %), et allemands (14 %), mais moins que les salariés japonais (68 %) et américains (51 %).
« En rendant possible le fait de se connecter partout et tout le temps, le développement des nouveaux outils de communication permet aux professionnels d’accéder à leurs données professionnelles en permanence. S’il s’agit souvent d’effectuer un premier tri des nombreux courriels reçus dans l’intervalle et de ne répondre qu’aux messages les plus importants, on se rend néanmoins compte que le travail empiète de plus en plus sur la vie privée et personnelle des salariés, et sur leurs vacances, ce qui est inquiétant. », note Frédéric Bleuse.
Des collaboratrices qui parviennent mieux à décrocher que leurs collègues masculins
  • 40 % des collaborateurs français de sexe masculin projettent de travailler de une à trois heures par jours pendant leurs congés, contre 23 % de leurs consœurs.
  • Les salariés masculins de l’hexagone sont 12 % à déclarer qu’ils travailleront plus de 3 heures par jours pendant leurs vacances, un pourcentage deux fois supérieur à celui des collaboratrices (6 %).
  • De même, ce sont les hommes qui consulteront le plus leurs e-mails et seront les plus nombreux à passer des appels professionnels : ils seront 35 % à rester connectés ; un pourcentage de 18 % pour leurs homologues féminines.
Comme le souligne Frédéric Bleuse, «Devant cette ingérence du travail dans le quotidien d’ordinaire reposé des vacances, les femmes sont plus résistantes que les hommes. Celles-ci réussissent davantage à se décrocher du travail que ces messieurs. Pourtant, ni les hommes ni les femmes ne maîtrisent parfaitement l’art de se détendre en vacances ! Or, sans rupture claire avec le travail, les « workaholics » sont plus vulnérables. Les entreprises ont donc tout intérêt à ce que leurs collaborateurs déconnectent durant leurs vacances en apportant notamment plus de flexibilité et en leur offrant la possibilité de travailler à leur façon : les collaborateurs gagneront en flexibilité et en productivité, rendant par la même occasion leurs entreprises plus compétitives.»
Méthologie : Plus de 26 000 professionnels issus de 95 pays ont été interrogés en janvier 2013. Ces personnes interrogées sont issues de la base de données de contacts de Regus à l’échelle mondiale. Elle compte plus d’un million de travailleurs actifs, dont la vaste majorité est représentée par des membres de la haute direction et des patrons d’entreprise. Les chiffres de cette étude résultent de questions portant sur le travail des collaborateurs pendant leurs congés estivaux. L’étude a été menée et gérée par l’organisme indépendant MindMetre.
Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français Publié depuis 2 mois wl 0 inShare Selon la dernière étude Regus*, 54 % des Français considèrent que l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle ne s’est pas amélioré au cours des 12 derniers mois. Paris, le 19 juin 2013 – Dans un contexte tendu où l’économie française se dégrade trimestre après trimestre, une prise de conscience du lien unissant performances sociales et économiques est en train de se développer. Alors que le bien-être des collaborateurs commence à être au cœur des préoccupations des entreprises, Regus, premier fournisseur d’espaces de travail flexibles au monde, a interrogé plus de 26 000 professionnels à l’occasion de son nouvel Indice sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle. Si le taux de satisfaction des collaborateurs français a diminué par rapport à l’année dernière, les générations X et Y semblent tirer leur épingle du jeu et apprécier davantage leur travail. Les principaux enseignements de l’étude Avec un Indice de 100 points en 2013, le rapport vie privée / vie professionnelle des collaborateurs français a perdu 9 points en l’espace d’un an ; la France arrive à la dernière place du classement mondial. 46 % des Français estiment que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois. 62 % des collaborateurs français affirment travailler plus que l’année dernière. Les salariés appartenant aux générations X et Y sont 77 % à se sentir plus productifs aujourd’hui qu’en 2012. Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 107 points (contre 94 points pour les baby-boomers). Les salariés des petites entreprises totalisent quant à eux 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les collaborateurs des moyennes et des grandes entreprises). Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus commente les résultats de cette étude : « Trouver le juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle s’avère souvent très compliqué pour les collaborateurs. Les entreprises devraient mettre tout en œuvre pour leur permettre de concilier les deux : cet équilibre est en effet gage de satisfaction mais aussi de performance de leurs salariés. S’ils sont heureux au travail, ces derniers seront à la fois plus productifs et moins susceptibles de quitter la société. Pour attirer ou fidéliser leurs meilleures recrues, il est nécessaire que les entreprises repensent leurs pratiques en diversifiant notamment leurs propositions de lieux de travail pour aider leurs salariés à réduire la durée de leurs trajets travail-domicile. Le travail n’étant plus un lieu où l’on va mais quelque chose que l’on fait, il devient urgent d’offrir la possibilité aux collaborateurs de travailler « à leur façon ». Ils n’en seront que plus épanouis et efficaces ». L’Indice français est bien inférieur à l’Indice monde, qui est de 120 points. Moins de la moitié des collaborateurs français (46 %) estiment qu’ils bénéficient d’un meilleur équilibre travail / vie privée par rapport à l’année dernière. En France, seuls 28 % des salariés affirment que les entreprises font des efforts pour réduire le temps qu’ils perdent dans les transports. Un pourcentage de 49 % à l’échelle mondiale. 62 % des sondés français considèrent qu’ils travaillent plus aujourd’hui que l’année dernière. Néanmoins, ils sont 60 % à estimer disposer de suffisamment de temps à passer en famille ou à consacrer à leurs loisirs. Des collaborateurs des générations X et Y qui aiment leur travail La génération des baby-boomers semble plus apte à jongler entre vie professionnelle et vie familiale : ils sont 65 % à être satisfaits du temps alloué à leurs activités privées ; contre 59 % des salariés des générations X et Y. Toutefois, les travailleurs plus jeunes apprécient davantage leur travail aujourd’hui que les baby-boomers : 70 % pour les premiers contre 58 % pour les seconds. Ils sont par ailleurs 77 % à considérer que leur niveau de productivité a augmenté au cours des derniers mois contre 63 % des seniors. Frédéric Bleuse souligne : « La nouvelle génération de salariés ne se sent plus obligée de rester fidèle au même employeur comme c’était le cas autrefois. Il est essentiel de permettre à ces salariés de travailler d’une façon qui leur convienne. Pour cette nouvelle génération de technophiles, l’équilibre entre travail et vie privée est primordial, et bien faire son travail n’implique plus nécessairement d’aller au travail. » Le bonheur est dans les petites entreprises et dans l’entreprenariat Les salariés des TPE-PME sont 69 % à apprécier davantage leur travail par rapport à l’année dernière, contre respectivement 57 % et 53 % de ceux travaillant dans les moyennes et petites entreprises. Ils sont en outre 74 % à se sentir plus productifs au travail, contre 63 % de ceux des moyennes et grandes entreprises. 48 % d’entre eux considèrent que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois. Un pourcentage de 28 % pour les salariés des moyennes entreprises et de 43 % pour ceux des grandes entreprises. Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les moyennes et les grandes entreprises). De même l’Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle des entrepreneurs est de 105 points contre 96 points pour les salariés. L’Indice Regus sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle : Plus de 26 000 professionnels issus de 90 pays ont été interrogés en janvier 2013. Ces personnes interrogées sont issues de la base de données de contacts de Regus à l’échelle mondiale. Elle compte plus d’un million de travailleurs actifs, dont la vaste majorité est représentée par des membres de la haute direction et des patrons d’entreprise. Les sondés ont été interrogés sur leurs horaires de travail, leur niveau de satisfaction quant au temps qu’ils passent en famille et à leur travail. L’Indice consolide ces données et les compare à un point de référence défini à 100 en 2010. L’étude a été menée et gérée par l’organisme indépendant MindMetre.

Article original : Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français - http://wellcom.fr/presse/regus/2013/06/vie-privee-professionnelle-equilibre-precaire/

 

Vie privée / vie professionnelle : un équilibre précaire pour les collaborateurs français

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Selon la dernière étude Regus*, 54 % des Français considèrent que l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle ne s’est pas amélioré au cours des 12 derniers mois.
Paris, le 19 juin  2013Dans un contexte tendu où l’économie française se dégrade trimestre après trimestre, une prise de conscience du lien unissant performances sociales et économiques est en train de se développer.  Alors que le bien-être des collaborateurs commence à être au cœur des préoccupations des entreprises, Regus, premier fournisseur d’espaces de travail flexibles au monde, a interrogé plus de 26 000 professionnels à l’occasion de son nouvel Indice sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle. Si le taux de satisfaction des collaborateurs français a diminué par rapport à l’année dernière, les générations X et Y semblent tirer leur épingle du jeu et apprécier davantage leur travail.
Les principaux enseignements de l’étude
  • Avec un Indice de 100 points en 2013, le rapport vie privée / vie professionnelle des collaborateurs français a perdu 9 points en l’espace d’un an ; la France arrive à la dernière place du classement mondial.
  • 46 % des Français estiment que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois.
  • 62 % des collaborateurs français affirment travailler plus que l’année dernière.
  • Les salariés appartenant aux générations X et Y sont 77 % à se sentir plus productifs aujourd’hui qu’en 2012. Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 107 points (contre 94 points pour les baby-boomers).
  • Les salariés des petites entreprises totalisent quant à eux 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les collaborateurs des moyennes et des grandes entreprises).
Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus commente les résultats de cette étude : « Trouver le juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle s’avère souvent très compliqué pour les collaborateurs. Les entreprises devraient mettre tout en œuvre pour leur permettre de concilier les deux : cet équilibre est en effet gage de satisfaction mais aussi de performance de leurs salariés. S’ils sont heureux au travail, ces derniers seront à la fois plus productifs et moins susceptibles de quitter la société. Pour attirer ou fidéliser leurs meilleures recrues, il est nécessaire que les entreprises repensent leurs pratiques en diversifiant notamment leurs propositions de lieux de travail pour aider leurs salariés à réduire la durée de leurs trajets travail-domicile. Le travail n’étant plus un lieu où l’on va mais quelque chose que l’on fait, il devient urgent d’offrir la possibilité aux collaborateurs de travailler « à leur façon ». Ils n’en seront que plus épanouis et efficaces ».
  • L’Indice français est bien inférieur à l’Indice monde, qui est de 120 points.
  • Moins de la moitié des collaborateurs français (46 %) estiment qu’ils bénéficient d’un meilleur équilibre travail / vie privée par rapport à l’année dernière.
  • En France, seuls 28 % des salariés affirment que les entreprises font des efforts pour réduire le temps qu’ils perdent dans les transports. Un pourcentage de 49 % à l’échelle mondiale.
  • 62 % des sondés français considèrent qu’ils travaillent plus aujourd’hui que l’année dernière.
  • Néanmoins, ils sont 60 % à estimer disposer de suffisamment de temps à passer en famille ou à consacrer à leurs loisirs.
Des collaborateurs des générations X et Y qui aiment leur travail
  • La génération des baby-boomers semble plus apte à jongler entre vie professionnelle et vie familiale : ils sont 65 % à être satisfaits du temps alloué à leurs activités privées ; contre 59 % des salariés des générations X et Y.
  • Toutefois, les travailleurs plus jeunes apprécient davantage leur travail aujourd’hui que les baby-boomers : 70 % pour les premiers contre 58 % pour les seconds.
  • Ils sont par ailleurs 77 % à considérer que leur niveau de productivité a augmenté au cours des derniers mois contre 63 % des seniors.
Frédéric Bleuse souligne : « La nouvelle génération de salariés ne se sent plus obligée de rester fidèle au même employeur comme c’était le cas autrefois. Il est essentiel de permettre à ces salariés de travailler d’une façon qui leur convienne. Pour cette nouvelle génération de technophiles, l’équilibre entre travail et vie privée est primordial, et bien faire son travail n’implique plus nécessairement d’aller au travail. »
Le bonheur est dans les petites entreprises et dans l’entreprenariat
  • Les salariés des TPE-PME sont 69 % à apprécier davantage leur travail par rapport à l’année dernière, contre respectivement 57 % et 53 % de ceux travaillant dans les moyennes et petites entreprises.
  • Ils sont en outre 74 % à se sentir plus productifs au travail, contre 63 % de ceux des moyennes et grandes entreprises.
  • 48 % d’entre eux considèrent que leur équilibre vie privée / vie professionnelle s’est amélioré au cours des derniers mois. Un pourcentage de 28 % pour les salariés des moyennes entreprises et de 43 % pour ceux des grandes entreprises.
  • Leur Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle est de 105 points (contre respectivement 88 points et 94 point pour les moyennes et les grandes entreprises).
De même l’Indice sur le rapport vie privée / vie professionnelle des entrepreneurs est de 105 points contre 96 points pour les salariés.
L’Indice Regus sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle :
Plus de 26 000 professionnels issus de 90 pays ont été interrogés en janvier 2013. Ces personnes interrogées sont issues de la base de données de contacts de Regus à l’échelle mondiale. Elle compte plus d’un million de travailleurs actifs, dont la vaste majorité est représentée par des membres de la haute direction et des patrons d’entreprise. Les sondés ont été interrogés sur leurs horaires de travail, leur niveau de satisfaction quant au temps qu’ils passent en famille et à leur travail. L’Indice consolide ces données et les compare à un point de référence défini à 100 en 2010. L’étude a été menée et gérée par l’organisme indépendant MindMetre.

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