Le groupe Pingat
signe son retour
JB - http://www.lemoniteur.fr - le 11/07/2014
Arnaud Pingat, président du groupe, donne désormais la priorité à la croissance organique.
La page SNC-Lavalin est
définitivement tournée pour la famille Pingat. Après les turbulences
internationales connues par le groupe canadien d’ingénierie - dont
Jean-Claude Pingat, le père, avait assuré l’implantation et le
développement en Europe -, c’est Arnaud, le fils, qui relance depuis
fin 2012 un groupe d’ingénierie à l’image de celui fondé par André, son
grand-père, en 1946 à Reims.
En un peu plus de dix-huit mois d’existence, le nouveau groupe
Pingat a considérablement grandi à la faveur de deux opérations de
croissance externe. A la société « Pingat Architectes et Ingénieurs »
est venue rapidement se greffer la société Pingat Contractant général
(anciennement Cobat) basée à Roubaix, spécialiste des projets clés en
main.
Par la suite, la société BEA (Bâtiment Energie Assistance),
orpheline de son dirigeant Alain Caselli, a rejoint le groupe. « Cette
acquisition nous a permis d’élargir rapidement nos prestations :
ingénierie, maîtrise d’œuvre, maintenance préventive des bâtiments
(Alliage), mise en lumière (Lightec)…, énumère Arnaud Pingat. De la même
manière, nous bénéficions désormais d’une bonne couverture du
territoire. » Avec des agences à Charenton, Paris, Marseille, Metz,
Roubaix, Rouen et Reims, le groupe est désormais conduit par un trio
formé par Arnaud Pingat, président, Jean-Philippe Boyer, directeur
général chargé du pôle bâtiment-aménagement et son homologue Frédéric
Zisko pour l’agroalimentaire et l’industrie. « Structurer un groupe
d’ingénierie dans une conjoncture morose n’a pas été chose facile,
constate Arnaud Pingat. En une vingtaine de mois, nous sommes passés de
dix collaborateurs à plus d’une centaine. Nous sommes aujourd’hui dans
une phase de stabilisation et la priorité est donnée à la croissance
organique. »
Belles perspectives dans l’agroalimentaire
Pour 2014, le groupe prévoit de réaliser un chiffre
d’affaires de 20 millions d’euros : 12 millions en honoraires et 8
millions en opérations « clés en main ». L’un des principaux leviers de
croissance est probablement l’agroalimentaire. « Nous avons rapidement
séduit un bon nombre de clients qui nous connaissaient déjà, mais aussi
de nouveaux qui nous font confiance », explique Frédéric Zisko, lui
aussi revenu de chez SNC-Lavalin en mai 2013. Au cœur de la
Champagne-Ardenne, le groupe profite des activités des maisons de
champagne (par exemple, Laurent-Perrier, Mumm, Piper-Heidsieck…), de
l’agro-industrie et de l’industrie céréalière. Frédéric Zisko ne cache
pas ses ambitions : « En agroalimentaire, nous voulons être numéro un de
l’ingénierie en France dans les cinq ans à venir. » Il n’exclut pas,
par ailleurs, de saisir des opportunités à l’export.
« Nous bénéficions d’un bon carnet de commandes. Paradoxalement, alors que la conjoncture est plutôt morose, notre développement est freiné par le recrutement de nos futurs talents. Nous sommes une quinzaine aujourd’hui, nous devrions être une vingtaine d’ici à la fin de l’année. »
« Nous bénéficions d’un bon carnet de commandes. Paradoxalement, alors que la conjoncture est plutôt morose, notre développement est freiné par le recrutement de nos futurs talents. Nous sommes une quinzaine aujourd’hui, nous devrions être une vingtaine d’ici à la fin de l’année. »
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