samedi 23 novembre 2013

Google Post 12 : Avec Calico, Google veut défier la mort !




Avec Calico
Google veut défier la mort !

http://www.webrankinfo.com 
Par Olivier Duffez le 8 09 2013


Larry Page, PDG de Google, vient d'annoncer le lancement d'une nouvelle startup intitulée Calico, qui aura un objectif tout simple : repousser les limites de la vie. Google peut-il gagner face à la mort ? Et nous rendre éternels ? J'ai l'impression que plus ça avance, plus on se rapproche du futur imaginé dans le livre Google Démocratie sorti en 2011, écrit par le journaliste David Angevin et le docteur Laurent Alexandre, spécialiste des biotech et de la génétique. Ou même du livre "Adrian, humain 2.0" que je vous recommande chaudement (en vente par exemple chez Amazon).Calico est une nouvelle entreprise dans laquelle Google a largement investi (venture) et donc l'objectif est ni plus ni moins que de s'attaquer à l'immortalité. Ceux qui connaissent bien les dirigeants de Google (particulièrement Larry Page) ne sont sans doute pas étonnés, puisqu'ils sont très attachés au concept de transhumanité.Donc en gros, Google aimerait bien qu'on vive plus longtemps. Qui pourrait leur reprocher ? Sauf peut-être si leur solution passe par injecter des publicités en intraveineuse ? Trève de plaisanterie, il s'agit d'une entreprise qui cherchera à améliorer le bien-être, notamment en luttant contre les effets de la vieillesse. Cette entreprise indépendante de Google sera présidée par Arthur Levinson. Spécialiste biotech, il est membre du conseil d'administration de Genentech et d'Apple. Larry Page a annoncé Calico sur Google+ mais a fourni les détails au Time, qui en fait sa couverture.



Google s'attaque au défi de l'immortalité humaine avec Calico
le 19/09/2013 Philippe Berry

Le patron de Google Larry Page surprend avec un projet santé dont l'objectif principal est de s'attaquer au vieillissement...Google peut-il trouver la clé de la jeunesse éternelle? Son patron, Larry Page, l'espère bien. Mercredi, il a annoncé la création de Calico (California Life Company), une entreprise de santé dont la mission principale sera de s'attaquer au vieillissement et aux maladies dégénératives. Google a livré peu de détails sur son nouveau projet. L'entreprise sera dirigée par le patron de Genentech, Arthur Levinson, qui siège au board de Roche et officie également comme président du conseil d'administration... d'Apple. Tim Cook, le directeur général de la firme à la pomme, s'est félicité de l'annonce et a précisé que Levinson conserverait ses fonctions chez Apple. Vaincre le cancer pas suffisant. Sur Google+, Larry Page, qui demande régulièrement à ses employés de «décrocher la Lune», a reconnu que ce nouveau projet pouvait surprendre les investisseurs. Mais selon lui, il y a un «immense potentiel» dans les recherches pouvant «améliorer notre quotidien».Dans une interview à Time Magazine, Larry Page estime que vaincre le cancer n'est pas suffisant car cela ne ferait progresser la durée de vie moyenne que de trois ans.
L'immortalité, une obsession de la Silicon Valley
Après les lunettes Glass, la voiture autonome ou les ballons dirigeables pour amener Internet sur toute la surface de la Terre, Google se lance donc dans un autre projet futuriste. L'entreprise peut-elle être plus efficace que les labos pharmaceutiques? C'est possible. Elle dispose des ressources (environ 50 milliards d'euros de cash), de la patience pour les projets de long terme et de la renommée pour attirer les chercheurs les plus brillants dans des domaines clés (génétique, biotechnologies etc.). On rappellera toutefois que sa première aventure dans la santé, Google Health, a vite tourné court. Google n'est pas le seul géant de la Silicon Valley à s'aventurer dans la médecine. L'immortalité et la singularité, cet hypothétique moment où les progrès technologiques accéléreront exponentiellement, selon ses partisans, sont des obsessions de nombreux dirigeantss, rappelle le New York Times. IBM a notamment mis son superordinateur Watson au service de la santé. Et Larry Ellison, le patron multimilliardaire d'Oracle, a récemment lancé sa propre fondation contre le vieillissement.


Avec Calico, Google veut s'attaquer 
à la vieillesse et à la maladie
le 18.09.2013


Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies. "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoirfaire de très bons progrès dans des délais raisonnables", a expliqué Larry Page, le patron du géant de Mountain View, sur sa page Google+. "Google peut-il résoudre la mort ?", se demande le magazine américain Time, qui consacre sa couverture à ce projet. Les détails exacts des desseins que poursuivra Calico sont en tout cas encore inconnus. L'idée étant de se différencier des laboratoires pharmaceutiques et des entreprises de biotechnologie en pariant sur le très long terme.
LES DONNÉES, LE POINT FORT DE GOOGLE
Pourquoi Google, qui domine outrageusement le marché de la recherche en ligne ou celui du système d'exploitation des smartphones, se lancerait-il dans un tel projet ? D'abord, remarque le Time, "la médecine est sur le point de devenir une science de l'information : les médecins et les chercheurs sont désormais capables de récolter et d'analyser de gigantesques quantités de données auprès de leurs patients. Et Google est très, très bon avec les grandes bases de données". En outre, le géant de Mountain View est devenu depuis quelque temps coutumier des annonces iconoclastes et des projets d'envergure. Après ses lunettes intelligentes et sa voiture sans conducteur, il a récemment dévoilé une entreprise visant à connecter les endroits les plus reculés de la planète à Internet à l'aide de ballons d'altitude. Mais, comme le note le Time, c'est la première fois que Google crée pour cela une structure indépendante, ayant jusqu'à présent développé ses innovations en interne.
"FAIRE PLUS DE CHOSES, RÉSOUDRE PLUS DE PROBLÈMES"
Cela tient également à la nature même du groupe et au caractère de ses dirigeants. "Pour moi, ça n'est pas satisfaisant quand je vois des entreprises qui deviennent très grandes, et qui continuent à ne faire qu'une seule chose. Idéalement, lorsqu'on commence à avoir plus d'employés et de ressources, on peut faire plus de choses, résoudre plus de problèmes. On a toujours été dans ce genre de philosophie", explique ainsi Larry Page au Time. Cette initiative, même s'il elle risque d'être gourmande en argent frais, reste une goutte d'eau à l'échelle de Google, qui dispose de 54 milliards de dollars en cash. Le cash, justement, n'est pas totalement étranger à l'histoire. Astro Teller, qui dirige Google X, le laboratoire secret qui planche sur les projets les plus fous de l'entreprise, l'avoue lui-même : "Si vous faites quelque chose d'un petit peu mieux, les gens peuvent payer. Mais si vous faites du monde un endroit radicalement meilleur, l'argent va voustrouver de manière juste et élégante."



Avec Calico, Google s'attaque à l'immortalité
le 19-09-2013Par Erwan Lecomte

Le géant de l'internet va lancer Calico, une entreprise vouée à la recherche sur le vieillissement et les maladies associées.Google se lance dans la quête de l'immortalité via une filiale appelée Calico. Image extraite du film "Highlander" dans lequel Christophe Lambert joue un immortel. En matière d'ambition, Google ne fait pas dans la demi-mesure. Dans un communiqué publié sur son site mercredi 18 septembre, le géant américain de l’Internet annonce la création de "Calico". Une entreprise qui se donne pour mission de "se concentrer sur la santé et le bien-être, et en particulier sur le challenge que constitue le vieillissement et les maladies associées". Autrement dit, en s'attaquant au vieillissement, cette toute jeune filiale du géant de l'informatique se lance dans la quête de l'immortalité.
Une réflexion à long terme
Dans une interview au Times Magazine, Larry Page, le directeur de l'entreprise explique cette incursion de son entreprise dans le monde de la santé par un désir de réflexion à plus long terme. "Il est certains domaines de l’industrie dans lesquels il faut parfois 20 ans pour passer d’une idée à quelque chose de concret" explique-t-il. Et selon lui, la médecine qui en fait pourtant partie, soit a tendance à réfléchir à de la rentabilité immédiate, soit se trompe d'objectifs."Est-ce que les gens se concentrent sur les choses importantes ?" s'interroge Larry page dans cette interview. Il ose même : "si vous parvenez à guérir le cancer, vous allez ajouter environ 3 ans à l’espérance de vie humaine... Nous pensons tous que guérir le cancer est le graal qui va totalement changer la face du monde. Mais si vous prenez un peu de recul, vous réalisez que certes, il y a énormément de personnes qui meurent tragiquement du cancer, et c'est malheureux, mais au final guérir le cancer n'est peut-être pas un si grand pas en avant que cela".
Recherche de nouvelles technologies
Concrètement, que propose donc de faire Calico ? Quel type de recherche comptent-ils mener ? Et bien pour le moment nous n'en savons pas grand chose. Citant des "sources proches" de Calico, le Times a tout au plus pu apprendre que l'entreprise allait amorcer son travail "avec un petit nombre d'employés" et quelle allait se concentrer sur "la recherche de nouvelles technologies". L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, le directeur l’entreprise américaine de biotechnologie Genentech. Google est coutumier des expériences technologiques insolites. En juin dernier, l'entreprise avait présenté son projet de donner accès à Internet partout dans le monde à l’aide de ballons dirigeables. On se souvient aussi de ses travaux en matière de voiture sans pilote, ou encore de ses lunettes à réalité augmentée attendues pour 2014. Mais que diable vient faire Google dans le domaine de la médecine ?
Un précédent raté
Larry Page explique dans son entretien au Times que la médecine, de plus en plus confrontée à la récolte et à l'analyse de gigantesques bases de données, est sur le point de devenir une science de l'information. Et les bases de données, Google, ça le connait ! Et avec plus de 50 milliards de dollars de trésorerie (soit pratiquement le PIB du Luxembourg) tous les espoirs sont permis quant à de grandes avancées en matière de santé.Toutefois, ce n'est pas la première fois que le géant de l'internet fait une incursion dans le monde de la médecine. La précédente tentative remonte à 2008 et portait le nom de Google Health. L’idée consistait à offrir à chaque internaute disposant d'un compte Google, un espace personnel où stocker toutes ses données relatives à sa santé.


La présentation du projet Google Health (en anglais) par Google.

Comme expliqué dans la vidéo ci-dessus, l'utilisateur était invité à se construire une sorte de profil dans lequel il pouvait renseigner les maladies dont il souffrait, les traitements suivis, les allergies éventuelles, les vaccinations, les résultats des examens médicaux etc. L’intérêt de l’application étant, par exemple de prévenir l’utilisateur d’une interaction médicamenteuse indésirable, ou de trouver un médecin dans les environs. En France, le programme est passé totalement inaperçu. Il a vivoté quatre ans aux États-Unis, mais a fini par péricliter, début 2012, faute d'utilisateurs.



Calico : Google vise les biotech
pour combattre la vieillesse et la maladie
http://www.zdnet.fr le19 09 2013
Technologie : Cette start-up dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, entend apporter des "progrès" dans des "délais raisonnables", notamment en exploitant le big data."Google peut-il résoudre la mort", s'interroge le magazine américain Time qui fait la une sur le nouveau projet fou de Google : lutter contre la vieillesse et la maladie. Rien que ça. Le géant du Web a ainsi annoncé l'ouverture de Calico, une start-up spécialisée dans les biotechnologies et explique : "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de très bons progrès dans des délais raisonnables".
Résoudre les problèmes
On se croirait presque dans une secte mais Google est très sérieux et a confié les rênes du projet à Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, spécialiste des biotechnologies. Reste qu'il ne détaille pas concrètement ses intentions. Que vient faire Google sur ce terrain ? Simple philanthropie ? "C’est vrai que Calico est différent par rapport aux activités de Google. Mais, comme nous l’avons expliqué dans la première lettre adressée à nos actionnaires, il existe un potentiel énorme.", avance Larry Page sur son compte Google+. "Pour moi, ça n'est pas satisfaisant quand je vois des entreprises qui deviennent très grandes, et qui continuent à ne faire qu'une seule chose. Idéalement, lorsqu'on commence à avoir plus d'employés et de ressources, on peut faire plus de choses, résoudre plus de problèmes. On a toujours été dans ce genre de philosophie", ajoute-t-il au magazine américain. Mais le Time rappelle néanmoins les liens évidents entre la santé et les capacités technologiques de Google. "La médecine est sur le point de devenir une science de l'information : les médecins et les chercheurs sont désormais capables de récolter et d'analyser de gigantesques quantités de données auprès de leurs patients. Et Google est très, très bon avec les grandes bases de données". Le big data pour combattre la maladie donc...


Avec Calico
Google veut rallonger 
notre espérance de vie
Par Cécile Dehesdin le 19/09/2013



Google lance une nouvelle entreprise qui va se concentrer sur la santé, et sur le vieillissement en particulier, rapporte le magazine Time dans un long article sur les ambitions de son co-fondateur et PDG Larry Page. Calico, le nom de cette entreprise indépendante de Google, sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien PDG du pionnier de la biotechnologie Genentech. Et son but, résume Time, est tout simplement de tenter d'allonger l'espérance de vie humaine. On peut ranger cet objectif dans les «moon shots» (tentatives d'atteindre la lune, métaphoriquement un but aussi difficilement atteignable qu'extraordinaire) de Larry Page. Google se divise entre les services grand public (Gmail, Google Search, YouTube...) et les tentatives risquées (Google Glass, les voitures qui se conduisent toutes seules, ou, donc, Calico). «Je ne propose pas qu'on dépense tout notre argent sur ce genre de choses spéculatives, explique Larry Page au Time, mais nous devrions prendre l'équivalent de ce que les entreprises normales dépensent en recherche et développement, et le dépenser sur des choses qui ont une visée à plus long terme, et qui sont un peu plus ambitieuses.» Pour la Silicon Valley, tout problème peut être réglé par la technologie et les données, y compris celui de la vieillesse. Et avec la quantité de données que les médecins et les chercheurs peuvent désormais recueillir sur leurs patients, Google n'a peut-être pas tort de le croire. En se fondant sur les données et les statistiques, Larry Page arrive à des conclusions pour le moins surprenantes: «Si on résout le cancer, on ajoute environ trois ans à l'espérance de vie moyenne. On pense que résoudre le cancer serait ce truc énorme qui changerait le monde. Mais quand on prend un peu de distance on voit que, oui, il y a énormément de cas tragiques de cancer, et c'est très très triste, mais, globalement, ce ne serait pas une si grande avancée que ça.» Ou comme le résume Time: pour Larry Page, «résoudre –pas soigner– le cancer pourrait être une tâche pas suffisamment importante». Ce n'est pas la première fois qu'un fondateur de Google s'intéresse de près à la santé, via les données. En 2010, Wired rapportait que Sergey Brin cherchait un remède à la maladie de Parkinson. Le co-fondateur de Google est porteur du gène LRRK2, qui en fait une personne à risque. Il a changé son mode de vie et donné 50 millions de dollars à la recherche contre Parkinson, estimant du coup être passé à 10% de chances d'avoir la maladie, au lieu de 30 à 75%. Wired notait à l'époque que «beaucoup de philantropes ont financé la recherche de maladies qu'on leur avait diagnostiquées. Mais Brin est probablement le premier qui, à partir d'un test génétique, s'est mis à financer la recherche scientifique dans l'espoir d'échapper à une maladie avant même qu'elle se déclare». Comme Larry Page, Sergey Brin proposait une approche «googlisée» de sa quête: s'inspirer des larges bases de données et d'algorithmes pour faire avancer la recherche.


Google s'attaque à la vieillesse en lançant Calico
Cette entreprise indépendante s'attaquera aux défis de l'âge et des maladies associées, en s'appuyant sur le savoir-faire de Google dans l'analyse de données. Google a créé une entreprise indépendante, Calico, pour adresser les défis de la vieillesse et des maladies associées. Elle sera dirigée par un pionnier des biotechs, l'ancien patron de Genetech Arthur Levinson. "Même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de vrais progrès dans un délai raisonnable", estime Larry Page, le patron de Google. Pourquoi le géant du Web s'aventure-t-il sur un tel terrain ? Parce que la médecine sera bientôt une science de l'information, répond "Time" : "Les médecins et les chercheurs sont désormais capables de récolter et d'analyser de gigantesques quantités de données auprès de leurs patients. Et Google est très, très bon avec les grandes bases de données", conclut le magazine américain.

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