jeudi 5 juin 2014

BASF investit toujours plus pour innover



ASF investit toujours plus pour innover
Le 02 juin 2014 par Julien Cottineau
Le leader mondial poursuit ses efforts en R&D et continue d'investir toujours plus chaque année, tout en comptant sur de solides retours sur investissement. Des efforts et une innovation toujours plus internationaux, BASF prévoyant que la moitié de ses activités de R&D seront menées hors Europe d'ici à 2020.
« En termes absolus, nous sommes leaders dans l'industrie chimique avec nos dépenses de recherche et développement ». Andreas Kreimeyer, membre du conseil des directeurs exécutifs de BASF, en charge de la recherche, peut se montrer sûr de lui. En 2013, le géant allemand a investi 1,84 milliard d'euros dans ses activités de R&D. Soit un peu plus que les 1,7 Mrd € de 2012. Et la tendance devrait se poursuivre à la même cadence ces prochaines années. C'est ce qu'a indiqué BASF lors d'une conférence à son siège de Ludwigshafen (Allemagne) fin mai, sur les thèmes de la R&D et des nanotechnologies.
Sur 112 000 employés dans le monde, 10 650 se consacrent à environ 3 000 projets de recherche au sein d'équipes internationales et interdisciplinaires. Les produits du groupe lancés au cours des cinq dernières années ont généré des ventes de 8 Mrds € rien qu'en 2013, sur un chiffre d'affaires total de 74 Mrds €. En 2020, BASF se fixe aussi un objectif de ventes de 30 Mrds € et d'un Ebitda de 7 Mrds € pour ses produits qu'il aura lancé depuis 2011. Autre indicateur : la puissance de sa propriété intellectuelle. L'an dernier, le groupe a déposé 1 300 brevets et recensé 151 000 enregistrements dans le monde pour garantir ses droits de propriété intellectuelle. Le groupe dispose de 70 sites dédiés à la R&D dans le monde, et collabore avec plus de 600 universités, instituts de recherche et entreprises.
« Les produits du groupe lancés au cours des cinq dernières années ont généré des ventes de 8 Mrds € rien qu’en 2013 »
BASF est aussi de plus en plus présent sur toute la surface du globe. Puisque les ventes à l'international ne cessent de prendre de l'importance dans ses revenus, il est logique que ses activités de R&D poursuivent elles aussi leur internationalisation, ce qui change graduellement la présence géographique. Aujourd'hui, 28 % de ses activités de R&D sont menées hors des frontières européennes. D'ici à 2020, BASF vise le double : 50 % de sa R&D sera localisée hors du Vieux continent, principalement en Asie et aux États-Unis. En 2013, BASF a ouvert six nouveaux laboratoires aux États-Unis et en Asie. Sur le continent asiatique, il a notamment mis sur pied un réseau de R&D pour matériaux avancés avec des universités japonaises, coréennes et chinoises pour développer des applications principalement dans l'automobile, la construction, le traitement de l'eau ou l'énergie éolienne.
Parmi les thèmes centraux de la R&D du leader mondial, celui des nanotechnologies prédomine. « De nombreuses innovations dans les domaines de la technologie automobile, de l'énergie, de l'électronique, de la construction ou de la médecine, ne seraient pas possibles sans », assène le groupe. Les autres domaines de référence que privilégie BASF actuellement vont des matériaux isolants à la microencapsulation, du graphène aux filtres couleurs. Autant de segments où là aussi les nanotechnologies ouvrent des possibilités. En parallèle des opportunités, le géant de la chimie assure travailler très étroitement avec des partenaires extérieurs pour s'assurer de la gestion des risques relatifs et encore méconnus des nanomatériaux et des nanoparticules. Au cours des dix dernières années, BASF a ainsi chiffré a plus de 150 études toxicologiques et écotoxicologiques auxquelles il a participées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...