Par Marina Angel -
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Le groupe coopératif agricole audois Arterris vient de déposer une
première demande de permis de construire pour une unité de méthanisation
à Montech (Tarn-et-Garonne). Trois autres projets sont dans les
cartons.
Après plusieurs années de gestation, et un certain retard à l’allumage,
les premiers investissements dans la méthanisation du groupe coopératif
agricole Arterris se précisent. La coopérative (1 400 salariés, 777,55
millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé) avait décidé dès 2009
d’actionner cet axe de diversification. Arterris s’est rapproché de
Fertigaz, implanté dans l’Oise, pour se lancer dans cette aventure.
Partenariats entre industriels
Une filiale, baptisée Ferterris, a été constituée avec Fertigaz et
Unigrains, détenue à un peu plus de 40% par Arterris et une première
demande de permis de construire a été déposée à Montech
(Tarn-et-Garonne), pour une première unité de méthanisation d’une
capacité de traitement de quelque 25 000 tonnes de déchets organiques
par an.
Un accord d’approvisionnement a notamment été passé avec une société
locale de maraîchage. L’investissement est évalué à 8,5 millions
d'euros. Le chantier devrait démarrer en juillet, pour une mise en
service en juillet 2015.
"7 à 9 millions d'euros" pour chaque dossier
"Notre objectif est de disposer de six à dix unités de
méthanisation dans un délai de dix ans, sur l’ensemble des territoires
où nous sommes implantés", souligne Guillaume Duboin, directeur du pôle Innovation d’Arterris.
Deux autres projets sont sur les rails : l’un dans le Tarn, à
Labessière-Candeil, dont la demande de permis devrait être déposée au
début de l’été et un autre à Lasbordes, dans l’Aude, qui sera conduit
dans la foulée. "Chacun de ces dossiers portent sur un investissement compris entre 7 et 9 millions d'euros", précise Guillaume Duboin.
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